[Ce que vous allez lire est la traduction d’un essai de Julius Ruechel extrait de son nouveau livre Autopsy of a Pandemic. L’essai original, en anglais, The Snake-Oil Salesmen and the COVID-Zero Con: A Classic Bait-And-Switch for a Lifetime of Booster Shots (Immunity as a Service), est disponible sur son site.
Il s’agit d’un essai remarquable, qui conjugue un talent de fin limier avec une exposition claire des connaissances actuelles en science épidémiologique. Mais pourquoi lire ce texte, alors que l’on a peut-être l’impression, sinon de tout savoir, d’avoir au moins épuisé la question (et peut-être jusqu’à l’écœurement, basta le Corona !) ? Parce que Le Piège du COVID-Zéro nous offre un tour d’horizon magistral sur le fonctionnement des coronavirus, et des raisons pour lesquelles on savait, et ce depuis le tout début, que les vaccins ne pouvaient tout simplement pas marcher (en tout cas, pas pour un « COVID-Zéro » ), et, que par conséquence, les rappels à vie étaient déjà programmés depuis le départ…Cui bono? demande Ruechel (à qui cela profite-t-il ?).
Avec l’expérience in vivo de la boite de Pétri flottante du paquebot Diamond Princess, Ruechel démontre que nous savions aussi, et ce dès janvier 2020, que le COVID n’était ni excessivement contagieux ni extrêmement dangereux. Mais le cœur de son investigation réside peut-être dans les parallèles troublants entre la crise « manquée » de la grippe porcine de 2009-20010, et la situation actuelle.
Ajoutez à cela un cours d’histoire sur le fait que l’on savait également pertinemment bien que les confinements produisent parfois des variants bien plus dangereux (cf. la grippe espagnole), et peuvent accentuer les faiblesses immunologiques à bien d’autres maladies, et vous comprendrez que ce vous allez lire offre des perspectives inédites.
Lire un tel texte en anglais pouvant constituer un défi insurmontable pour beaucoup, j’ai sollicité l’autorisation de Julius Ruechel pour rendre accessible cette enquête aux lecteurs francophones, demande qu’il a aimablement acceptée.]
Yves-Marie Stranger
Copyright Julien Ruechel pour la version anglaise, licence CC pour la présente traduction française (rediffusion et publication libre, avec attribution pour l’auteur et le traducteur).
Le piège du COVID-Zéro…& les charlatans de la potion magique : un tour de prestidigitation pour une vie de rappels (l’immunité vue comme un abonnement)
Si un plombier chevronné vous disait qu’il peut faire couler l’eau de bas en haut sans l’aide d’une pompe, vous sauriez qu’il fabule et vous sauriez aussi qu’il s’agit d’un mensonge prémédité de sa part. Et si vous pouvez démontrer que ce plombier sait à l’avance que le procédé dont il fait l’article est une escroquerie, vous avez alors la preuve qu’il s’agit d’une supercherie délibérée. Et, une fois que vous aurez compris ce qui est réellement contenu dans les tuyauteries de ce tour de passe-passe, vous commencerez alors à comprendre les visées de ce jeu de dupes.
L’une des raisons les plus courantes invoquées pour les vaccinations de masse contre le COVID est l’idée que si nous atteignons l’immunité collective par la vaccination, nous pouvons circonscrire le virus et reprendre le cours de nos vies. C’est la stratégie COVID-Zéro ou une version de celle-ci.
Mais les données épidémiologiques montrent désormais clairement que les vaccinés sont capables à la fois d’attraper et de propager la maladie et il devient évident que la vaccination ne va pas faire disparaître le virus. Seul un esprit qui a perdu le sens des réalités ne voit pas à quel point tout cela est devenu ridicule.
Mais une visite à travers la science pré-COVID démontre que, dès le premier jour, bien avant que vous et moi ayons même entendu parler de ce virus, il était à la fois 100% inévitable et 100% prévisible que les vaccins ne seraient jamais capables d’éradiquer ce coronavirus et ne pourraient pas aboutir à une immunité collective durable. Pire encore, les confinements et la vaccination de masse ont créé un ensemble de circonstances dangereuses qui interfèrent désormais avec la capacité de nos systèmes immunitaires à nous protéger contre les autres virus respiratoires. Ils risquent également de diriger l’évolution de ce virus vers des mutations plus dangereuses, pour les vaccinés comme pour les non vaccinés. Les confinements, les campagnes de vaccinations et les rappels de masse, n’ont jamais été en mesure de tenir les promesses qui ont été vendues au public.
Et pourtant, la vaccination a été utilisée avec succès pour lutter contre la rougeole et même pour éradiquer la variole. Alors, pourquoi pas le COVID ? L’immunité est toujours l’immunité, et un virus vaut un autre virus, n’est-ce pas ? Que nenni ! La réalité est bien plus compliquée… et plus intéressante aussi.
Cette plongée profonde expose pourquoi, dès le premier jour, la promesse de COVID-Zéro n’a pu être qu’un tour de passe-passe délibérément malhonnête profitant du manque de compréhension du public sur le réel fonctionnement de notre système immunitaire ainsi que sur la façon dont la plupart des virus respiratoires diffèrent des autres virus contre lesquels nous vaccinons régulièrement. On nous a vendu une chimère conçue pour nous faire tomber dans une dépendance pharmaceutique, de variant en variant. Il s’agit d’un marché de dupes dans lequel un public mené en bateau a placé son devenir entier dans la balance.
L’exposition de cette histoire ne nécessite pas d’e-mails incriminants ou de témoignages de lanceurs d’alerte. L’histoire se raconte tout simplement en plongeant dans une science établie de longue date, une science à laquelle chaque virologue, immunologiste, biologiste de l’évolution, développeur de vaccins et responsable de la santé publique avait accès, bien avant le début du COVID. Et, comme c’est si souvent le cas, le diable se cache dans les détails. Au fur et à mesure que cette histoire se déroulera, il deviendra clair que le doublé gagnant des confinements et de la promesse de vaccins en tant que stratégie de sortie a été mis en place comme un stratagème marketing cynique pour nous contraindre à un régime sans fin de rappels annuels intentionnellement conçus pour remplacer les « mises à jour de sécurité antivirus » naturelles contre les virus respiratoires qui proviennent des embrassades, des poignées de main et des enfants jouant ensemble à l’école. Mais l’eau ne monte pas vers le haut toute seule, et nous ne sommes pas nés de la dernière pluie.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas beaucoup d’autres opportunistes qui profitent de cette crise pour poursuivre d’autres programmes et faire basculer la société dans un véritable État policier. Une chose se transforme rapidement en une autre. Mais cet essai démontre que les boosters sans fin ont été le motif initial de ce tour de passe-passe d’ingénierie sociale mondial – le modèle commercial basé sur l’abonnement, adapté pour l’industrie pharmaceutique. « L’immunité en tant que service. »
Alors, plongeons-nous dans le monde fascinant des systèmes immunitaires, des virus et des vaccins, couche par couche, pour dissiper les mythes et les fausses expectatives qui ont été créés par des responsables trompeurs de la santé publique, des lobbyistes pharmaceutiques et des manipulateurs des médias. Ce qui émerge une fois que les mensonges sont révélés est surprenant et plutôt très inquiétant.
« Une fois que vous avez éliminé l’impossible, tout ce qui reste, aussi improbable soit-il, doit être la vérité. » Sherlock Homes, Sir Arthur Conan Doyle
Table des matières :
Réservoirs viraux : le fantasme de l’éradication
SRAS : l’exception à la règle ?
Mutations rapides : le fantasme du contrôle grâce à l’immunité collective
Foi aveugle dans la planification centrale : le fantasme des doses ponctuelles
Un sujet épineux : Le fantasme de la prévention des infections
Vaccins « imparfaits », facilitation de l’infection par des anticorps et effet Marek
Mises à jour de sécurité antivirus : immunité croisée grâce à une exposition répétée
Une maman a toujours raison : La vitamine D, jouer dans les flaques d’eau et les gros pulls
Le paradoxe : pourquoi le COVID-Zéro rend les gens plus vulnérables aux autres virus
Réservoirs viraux : le fantasme de l’éradication
L’éradication d’un virus tueur semble être un objectif noble. Dans certains cas, c’est le cas, comme dans le cas du virus de la variole. En 1980, nous avons cessé de vacciner contre la variole car, grâce à une vaccination généralisée, nous avons réduit le virus à la famine en le privant des hôtes nécessaires pendant si longtemps qu’il s’est éteint. Personne n’aura plus jamais besoin de risquer sa vie pour les effets secondaires d’une vaccination contre la variole parce que le virus a disparu. C’est une réussite en matière de santé publique. Nous espérons que ce sera bientôt au tour de la polio ― nous nous rapprochons du but.
Mais la variole est l’un des seuls de deux virus (avec la peste bovine) éradiqués grâce à la vaccination. Très peu de maladies répondent aux critères nécessaires. L’éradication est difficile et n’est possible que pour des familles de virus très spécifiques.
L’éradication de la variole tombait sous le sens car il s’agissait d’un virus uniquement humain ― il n’y avait pas de réservoir animal. En revanche, la plupart des virus respiratoires, y compris le SRAS-CoV-2 (alias le COVID), proviennent de réservoirs animaux : porcs, oiseaux, chauves-souris, etc. Tant qu’il y a des chauves-souris dans des grottes, des oiseaux dans des étangs, des porcs dans des bains de boue et des cerfs vivants dans les forêts, les virus respiratoires ne sont contrôlables que par l’immunité individuelle, mais il n’est pas possible de les éradiquer. Il y aura toujours un cousin presque identique qui se prépare dans les coulisses.
Même la souche actuelle de COVID saute déjà joyeusement au-delà des frontières des espèces. Selon les magazines National Geographic et Nature, 40% des daims sauvages ont été testés positifs pour les anticorps COVID dans une étude menée dans le Michigan, l’Illinois, New York et la Pennsylvanie. Il a également été documenté chez le vison sauvage et a déjà franchi la barrière des espèces en infectant d’autres animaux en captivité, notamment des chiens, des chats, des loutres, des léopards, des tigres et des gorilles. Beaucoup de virus ne sont pas difficiles. Ils s’adaptent avec plaisir aux nouvelles opportunités. Les spécialistes, comme la variole, finissent par disparaître alors que les généralistes, comme la plupart des virus respiratoires, ne manquent jamais d’hôtes pour maintenir le cycle d’infection, et perdurent.
Tant que nous partagerons cette planète avec d’autres animaux, il est extrêmement trompeur de donner aux gens l’impression que nous pouvons remettre ce génie dans la bouteille en poursuivant une politique de la terre brûlée. Avec une épidémie à l’échelle mondiale, il était clair que nous allions devoir vivre avec ce virus pour toujours. Il existe plus de 200 autres virus respiratoires endémiques qui provoquent des rhumes et des grippes, dont beaucoup circulent librement entre les humains et les autres animaux. Maintenant, il y en a 201. Et ils seront avec nous pour toujours, que cela nous plaise ou non.
SRAS : l’exception à la règle ?
Tout cela semble bien beau, mais le virus d’origine du SRAS a bien disparu, grâce à des mesures de santé publique comme la recherche des contacts et des mesures de quarantaine strictes. Cependant, le SRAS était l’exception à la règle. Lorsqu’il a fait le saut entre espèces vers les humains, il était si mal adapté à ses nouveaux hôtes qu’il a eu de terribles difficultés à se propager. Ce très faible niveau d’adaptation a donné au SRAS une combinaison assez unique de propriétés :
- Le SRAS était extrêmement difficile à attraper (il n’a jamais été très contagieux).
- Le SRAS rendait les gens extrêmement malades.
- Le SRAS n’avait pas de propagation pré-symptomatique.
Ces trois conditions ont rendu l’épidémie de SRAS facile à contrôler grâce à la recherche des contacts et à la mise en quarantaine des personnes symptomatiques. Le SRAS n’a donc jamais atteint le point où il pouvait circuler largement parmi des membres asymptomatiques des communautés.
En revanche, en janvier/février 2020, il était clair d’après les expériences de la Chine, de l’Italie ainsi que de l’épidémie sur le bateau de croisière Diamond Princess (nous reparlerons de cette histoire plus tard), que la combinaison unique de conditions qui avaient rendu le SRAS contrôlable n’allait pas être applicable au cas du COVID. La maladie était plutôt contagieuse (sa propagation rapide a montré que le COVID était déjà bien adaptée pour se propager facilement parmi ses nouveaux hôtes humains), et la plupart des personnes avaient des symptômes légers ou nuls (rendant le confinement impossible), et la maladie se propageait par des aérosols produits par les personnes symptomatiques et pré-symptomatiques (transformons la recherche des contacts en une blague).
En d’autres termes, il était clair dès janvier/février 2020 que cette pandémie suivrait les règles normales d’une épidémie respiratoire facilement transmissible, et ne pouvait pas être maîtrisée comme l’avait été le SRAS. Ainsi, en janvier/février 2020, donner au public l’impression que l’expérience du SRAS pourrait être reproduite pour le COVID était un mensonge délibéré- ce génie ne retournait jamais dans la bouteille.
Mutations rapides : le fantasme du contrôle grâce à l’immunité collective
Une fois qu’un virus respiratoire raisonnablement contagieux commence à circuler largement dans une communauté, l’immunité collective ne peut jamais être maintenue pour très longtemps. Les virus respiratoires à ARN (tels que les virus de la grippe, le virus respiratoire syncytial (VRS), les rhinovirus et les coronavirus), mutent tous extrêmement rapidement en contraste aux virus comme la variole, la rougeole ou la polio. Comprendre la différence entre quelque chose comme la rougeole et un virus comme le COVID est essentiel pour comprendre l’entourloupe perpétrée par nos institutions de santé. Soyez patients avec moi ici, je promets de ne pas être trop technique.
Tous les virus survivent en créant des copies d’eux-mêmes. Et il y a toujours beaucoup de « copies imparfaites » – des mutations – produites par le processus de copie lui-même. Parmi les virus respiratoires à ARN, ces mutations s’accumulent si rapidement qu’il y a une dérive génétique rapide, qui produit continuellement de nouvelles souches. Les variants sont la norme. Les variants sont attendus. Et les variants rendent pratiquement impossible la construction d’un mur impénétrable d’immunité collective de longue durée nécessaire pour réduire ces virus respiratoires par manque d’hôtes. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les vaccins contre la grippe ne fournissent pas une immunité durable et doivent être répétés chaque année ― notre système immunitaire doit constamment être mis à jour pour suivre le rythme de l’évolution inévitable d’innombrables « variants » sans nom.
Ce tapis roulant de mutations sans fin signifie que l’immunité de chacun au COVID ne pouvait être que temporaire et qu’elle n’offrirait qu’une protection partielle contre les réinfections croisées. Ainsi, dès le premier jour, la vaccination COVID a toujours été vouée au même sort que le vaccin contre la grippe : un régime à vie de rappels annuels pour essayer de suivre le rythme des « variants » pour ceux qui ne veulent pas s’exposer au risque d’une infection naturelle. Et l’espoir qu’au moment où les vaccins (et leurs injections de rappel) sortiraient de la chaîne de production, ils ne seraient pas déjà périmés face à la génération actuelle de mutations virales.
La dérive génétique causée par les mutations est beaucoup plus lente dans les virus comme la rougeole, la polio ou la variole, c’est pourquoi l’immunité collective peut être utilisée pour contrôler ces autres virus (voire les éradiquer, comme dans le cas de la variole ou de la polio). La raison pour laquelle les virus respiratoires courants ont une dérive génétique si rapide par rapport à ces autres virus a beaucoup moins à voir avec le nombre d’erreurs produites pendant le processus de copie et beaucoup plus avec le nombre de ces copies « imparfaites » capables de survivre et de produire plus d’exemplaires.
Un virus simple avec une stratégie d’attaque simple pour s’emparer des cellules hôtes peut tolérer beaucoup plus de mutations qu’un virus complexe avec une stratégie d’attaque compliquée. La complexité et la spécialisation limitent le nombre de ces copies imparfaites ayant une chance de devenir des mutations réussies. Les machines simples ne tombent pas en panne aussi facilement s’il y a une imperfection dans les pièces mécaniques. Les machines de haute technologie compliquées ne fonctionneront tout simplement pas s’il y a des défauts mêmes mineurs dans les pièces de précision.
Par exemple, avant qu’un virus puisse détourner l’ADN d’une cellule hôte pour commencer à se reproduire, le virus doit déverrouiller la paroi cellulaire pour pouvoir y entrer. Les parois cellulaires sont constituées de protéines et sont tapissées de sucres ; les virus doivent trouver un moyen de créer une porte à travers cette paroi protéique. Un virus comme la grippe utilise une stratégie très simple pour pénétrer à l’intérieur : il se fixe sur l’un des sucres à l’extérieur de la paroi cellulaire afin de se transformer en passager clandestin lorsque le sucre est absorbé dans la cellule (les cellules utilisent le sucre comme source d’énergie). C’est une stratégie si simple qu’elle permet au virus de la grippe de subir de nombreuses mutations sans perdre sa capacité à pénétrer dans la cellule. La simplicité de la grippe la rend très adaptable et permet à de nombreux types de mutations différents de se développer tant qu’elles utilisent toutes la même stratégie d’entrée en passager clandestin pour pénétrer à l’intérieur des cellules hôtes.
En contraste, quelque chose comme le virus de la rougeole utilise une stratégie hautement spécialisée et très compliquée pour pénétrer dans une cellule hôte. Il s’appuie sur des protéines de surface très spécialisées pour ouvrir une porte dans la cellule hôte. C’est un système très rigide et complexe qui ne laisse pas beaucoup de place aux erreurs dans le processus de copie. Même des mutations mineures du virus de la rougeole entraîneront des modifications de ses protéines de surface, le laissant incapable d’accéder à une cellule hôte pour faire plus de copies de lui-même. Ainsi, même s’il y a beaucoup de mutations, ces mutations sont presque toutes des impasses évolutives, empêchant ainsi la dérive génétique. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles une infection naturelle et la vaccination contre la rougeole créent une immunité à vie : l’immunité dure parce que les nouvelles variations ne changent pas beaucoup avec le temps.
La plupart des virus respiratoires à ARN ont un taux élevé de dérive génétique car ils reposent tous sur des stratégies d’attaque relativement simples pour pénétrer dans les cellules hôtes. Cela permet aux mutations de s’empiler rapidement sans devenir des impasses évolutives car elles évitent le piège évolutif de la complexité.
Les coronavirus utilisent une stratégie différente de celle de la grippe pour accéder aux cellules hôtes. Ils ont des protéines à la surface du virus (la tristement célèbre protéine Spike (ou protéine S), la même qui est imitée pour les injections vaccinales), qui s’accrochent à un récepteur sur la surface cellulaire (le récepteur ACE2) ― une sorte de clé pour déverrouiller la porte. Cette stratégie d’attaque est un peu plus compliquée que le système utilisé par la grippe, ce qui explique probablement pourquoi la dérive génétique dans les coronavirus est légèrement plus lente que pour la grippe, mais c’est quand même un système beaucoup plus simple et beaucoup moins spécialisé que celui utilisé par la rougeole. Les coronavirus, comme d’autres virus respiratoires, produisent donc constamment un tapis roulant sans fin de « variants » qui rendent impossible une immunité collective de longue durée. Les variants sont normaux. L’alarme déclenchée par nos autorités de santé publique au sujet des « variants » et la compassion feinte des sociétés pharmaceutiques alors qu’elles se précipitent pour développer de nouveaux boosters capables de lutter contre les variants est une mascarade, un peu comme exprimer sa surprise face au soleil se levant à l’Est.
Une fois obtenue l’immunité contre la variole, la rougeole ou la polio, vous bénéficiiez d’une protection complète pendant quelques décennies et vous étiez protégés contre une maladie grave ou la mort pour le reste de votre vie. Mais pour les virus respiratoires à mutation rapide, y compris les coronavirus, ils sont suffisamment différents en l’espace de quelques mois pour que votre immunité précédemment acquise n’offre jamais qu’une protection partielle contre la prochaine exposition. Le taux de mutation rapide garantit que vous n’attrapez jamais exactement le même rhume ou la même grippe deux fois, mais simplement leurs cousins similaires et en constante évolution. Ce qui vous empêche de ressentir de plein fouet chaque nouvelle infection, c’est l’immunité croisée, qui est un autre chapitre de l’histoire de la façon dont vous êtes dupés, sur lequel je reviendrai sous peu.
Foi aveugle dans la planification centrale : le fantasme des doses ponctuelles
Mais supposons un instant qu’un vaccin miraculeux puisse être développé qui pourrait nous donner à tous aujourd’hui une immunité stérilisante à 100%. Le temps qu’il faut pour fabriquer et expédier 8 milliards de doses (puis prendre rendez-vous pour la vaccination de 8 milliards de personnes) garantit qu’au moment où la dernière personne recevra sa dernière dose, le tapis roulant sans fin de mutations aura déjà rendu le vaccin partiellement inefficace. La véritable immunité stérilisante ne se produira tout simplement jamais avec les coronavirus. La logistique du déploiement des vaccins auprès de 8 milliards de personnes signifie qu’aucun de nos fabricants de vaccins ou autorités de santé publique n’aurait jamais pu vraiment croire que les vaccins créeraient une immunité collective durable contre le COVID.
Ainsi, pour une multitude de raisons, c’était un mensonge délibéré que de donner au public l’impression que si suffisamment de personnes prenaient le vaccin, cela créerait une immunité collective durable. Il était certain à 100 %, dès le premier jour, qu’au moment de l’administration de la dernière dose, l’évolution rapide du virus garantirait qu’il serait déjà temps de commencer à penser aux injections de rappel. Exactement comme pour le vaccin contre la grippe. Et exactement le contraire d’un vaccin contre la rougeole. Les vaccins contre les virus respiratoires ne peuvent jamais fournir autre chose qu’une « mise à jour » temporaire de l’immunité à réaction croisée et ils ne sont qu’un remplacement synthétique de votre exposition naturelle annuelle à l’assortiment de virus du rhume et de la grippe. C’est l’immunité en tant qu’abonnement, imposée à la société par subterfuge. La seule question était toujours, combien de temps entre les injections de rappel ? Des semaines, des mois, des années ?
Vous n’avez pas encore l’impression qu’il y a tromperie sur la marchandise ?
Un sujet épineux : Le fantasme de la prévention des infections
L’offre actuelle de vaccins COVID n’a jamais été conçue pour fournir une immunité stérilisante : ce n’est pas ainsi qu’ils fonctionnent. Ils sont simplement un outil conçu pour apprendre au système immunitaire à attaquer la protéine Spike, préparant ainsi le système immunitaire à réduire la gravité de l’infection en vue de votre rencontre inévitable avec le vrai virus. Ils n’ont jamais été capables de prévenir l’infection, ni d’empêcher sa propagation. Ils ont simplement été conçus pour réduire vos chances d’être hospitalisé ou de mourir si vous êtes infecté. Comme l’a déclaré l’ancien commissaire de la FDA, Scott Gottlieb, qui fait partie du conseil d’administration de Pfizer, « la prémisse initiale de ces vaccins était qu’ils réduiraient considérablement le risque de décès, de maladie grave et d’hospitalisation. Et ce sont les données qui sont sorties des premiers essais cliniques ». Tout étudiant en médecine de première année sait que vous ne pouvez pas obtenir une immunité collective avec un vaccin qui ne met pas un terme aux infections.
En d’autres termes, de par leur conception, ces vaccins ne peuvent ni vous empêcher d’attraper une infection ni vous empêcher de transmettre l’infection à quelqu’un d’autre. Ils n’ont jamais été capables de créer une immunité collective. Ils ont été conçus pour protéger les individus contre des résultats graves s’ils choisissent de les prendre – un outil pour fournir une protection ciblée temporaire pour les personnes vulnérables, tout comme le vaccin contre la grippe. Pousser à la vaccination de masse était une supercherie depuis le tout début. Et l’idée d’utiliser des passeports vaccinaux pour séparer les vaccinés des non vaccinés était également un acte de duplicité, dès le premier jour. La seule utilité de ces passeports vaccinaux sur la pandémie est qu’ils sont un outil coercitif pour vous amener à retrousser vos manches. Rien de plus.
Anticorps, lymphocytes B et lymphocytes T : pourquoi l’immunité contre les virus respiratoires s’estompe si rapidement
Il y a de multiples éléments interconnectés qui font que l’immunité au COVID, ou à tout autre virus respiratoire, n’est jamais que temporaire. Non seulement le virus mute constamment, mais l’immunité elle-même s’estompe avec le temps, un peu comme notre cerveau perd son aptitude à résoudre des problèmes mathématiques compliqués à moins de continuer à les pratiquer. Cela est vrai à la fois pour l’immunité acquise par infection naturelle et pour l’immunité acquise par vaccination.
Nos systèmes immunitaires ont une sorte de mémoire immunologique, il s’agit en gros de la durée durant laquelle votre système immunitaire se souvient de comment lancer une attaque contre un type de menace spécifique. Ce souvenir s’estompe avec le temps. Pour certains vaccins, comme la diphtérie et le tétanos, cette mémoire immunologique disparait très lentement. Le vaccin contre la rougeole protège à vie. Mais pour d’autres, comme le vaccin contre la grippe, cette mémoire immunologique s’estompe très rapidement.
En moyenne, le vaccin contre la grippe n’est efficace qu’à environ 40 % au départ. Et il commence à s’estomper presque immédiatement après la vaccination. À 150 jours (5 mois), il atteint zéro.
La solution à cet étrange phénomène réside dans les différents types de réponses du système immunitaire qui sont déclenchées par un vaccin (ou par une vraie exposition par le biais d’une infection naturelle). Cela a de grandes implications pour les vaccins contre les coronavirus, mais j’y reviendrai dans un instant. Laissez-moi d’abord vous donner quelques informations générales.
Une bonne analogie consiste à considérer notre système immunitaire comme une armée médiévale. La première couche de protection commence par les généralistes – des gars armés de matraques qui font feu de tout bois – ils sont bons pour tenir les voleurs et les brigands à distance et pour mener à bien de petites escarmouches. Mais si l’attaque est plus importante, alors ces généralistes sont rapidement débordés, et servant de chair à canon pour affaiblir l’attaque contre les troupes plus spécialisées qui arrivent derrière eux. Les lanciers, les coupe-jarrets, les archers, la cavalerie et les opérateurs de catapulte, les ingénieurs de tour de siège, etc. Chaque niveau de défense supplémentaire a un équipement plus cher et prend de plus en plus de temps à être entraîné (un archer anglais prenait des années à acquérir les compétences et la force nécessaires pour devenir efficace). Plus une troupe est spécialisée, plus vous voulez la garder en réserve du combat à moins que ce ne soit absolument nécessaire car elle coûte cher à entraîner, cher à déployer et fait un plus gros gâchis lorsqu’elle combat, gâchis qui doit être nettoyé par la suite. Gardez toujours votre poudre au sec. Envoyez d’abord la chair à canon et n’accroissez lentement vos efforts qu’à partir de là.
Notre système immunitaire repose sur un type similaire de système de défense par niveau. En plus de diverses couches de réponse rapide non spécifiques qui éliminent les brigands, comme les cellules tueuses naturelles, les macrophages, les mastocytes, etc., nous avons également de nombreuses couches adaptatives (spécialisées) d’anticorps (par exemple : IgA, IgG, IgM immunoglobuline), et divers types de globules blancs hautement spécialisés, comme les lymphocytes B et les lymphocytes T. Certains anticorps sont libérés par les cellules B régulières. D’autres sont libérés par le plasma sanguin. Ensuite, il y a les cellules B mémoire, qui sont capables de se souvenir des menaces précédentes et de créer de nouveaux anticorps longtemps après la disparition des anticorps d’origine. Et il existe différents types de lymphocytes T (là encore avec divers degrés de mémoire immunologique), comme les lymphocytes T tueurs naturels, les lymphocytes T tueurs et les lymphocytes T auxiliaires, qui jouent tous divers rôles dans la détection et la neutralisation des envahisseurs. En bref, plus la menace est grande, plus on appelle de troupes en renfort.
Il s’agit clairement ici d’une simplification excessive de toutes les différentes parties interconnectées de notre système immunitaire, mais le fait est qu’une infection bénigne ne déclenche pas autant de couches alors qu’une infection grave fait appel à des couches plus profondes, qui sont plus lentes à réagir mais sont beaucoup plus spécialisées dans leurs capacités d’attaque. Et si ces couches adaptatives plus profondes sont impliquées, elles sont capables de conserver une mémoire de la menace afin de pouvoir lancer une attaque plus rapide si une nouvelle attaque est reconnue à l’avenir. C’est pourquoi une personne infectée par la dangereuse grippe espagnole en 1918 pourrait encore avoir une immunité mesurable contre les lymphocytes T un siècle plus tard, mais la légère grippe hivernale que vous avez eue il y a quelques années n’a peut-être pas déclenché l’immunité contre les lymphocytes T, même si les deux peuvent avoir été causées par des versions du même virus de la grippe H1N1.
En règle générale, plus la réponse immunitaire est large, plus la mémoire immunologique durera longtemps. Les anticorps s’estompent en quelques mois, tandis que l’immunité des lymphocytes B et T peut durer toute une vie.
Une autre règle empirique est qu’une charge virale plus élevée exerce plus de pression sur vos défenses immunitaires, submergeant ainsi les couches de réponse rapide et forçant le système immunitaire à mobiliser les couches adaptatives plus profondes. C’est pourquoi les maisons de retraite et les hôpitaux sont des endroits plus dangereux pour les personnes vulnérables que les barbecues dans les jardins. C’est pourquoi les bovins en parc d’engraissement sont plus vulnérables aux maladies virales que les bovins au pâturage. La charge virale compte beaucoup pour la facilité avec laquelle les couches généralistes sont submergées et les efforts que votre système immunitaire doit fournir pour neutraliser une menace.
L’endroit où l’infection se produit dans le corps est également important. Par exemple, une infection des voies respiratoires supérieures déclenche une implication beaucoup moins importante de votre système immunitaire adaptatif que lorsqu’elle atteint vos poumons. Cela s’explique en partie par le fait que vos voies respiratoires supérieures sont déjà fortement « pré-chargées » avec un grand nombre de cellules immunologiques généralistes conçues pour attaquer les germes dès leurs arrivées, c’est pourquoi la plupart des rhumes et des grippes ne pénètrent jamais plus profondément dans les poumons. Les soudards armés de massues sont capables de faire face à la plupart des menaces qui tentent le siège par le pont-levis. La plupart des troupes spécialisées se retiennent à moins qu’elles ne soient nécessaires.
Attraper une maladie dangereuse comme la rougeole produit une immunité à vie car une infection déclenche toutes les couches profondes qui conserveront une mémoire de la façon de lutter contre les futures rencontres avec le virus. Le vaccin contre la rougeole aussi. En général, ce n’est pas le cas lorsqu’on attrape un rhume ou une grippe légère.
D’un point de vue évolutif, cela a en fait beaucoup de sens. Pourquoi gaspiller des ressources précieuses en développant une immunité durable (c’est-à-dire en formant des archers et en construisant des catapultes), pour vous défendre contre un virus qui ne vous a pas mis en danger de mort ? Une stratégie évolutive bien meilleure consiste à développer une réponse immunitaire généraliste plus limitée pour les infections bénignes (c’est-à-dire à la plupart des virus du rhume et de la grippe), qui s’estompe rapidement une fois la menace vaincue, mais investir dans une immunité large et profonde et à long terme contre les infections dangereuses, qui dure très longtemps au cas où cette menace serait à nouveau repérée à l’horizon. Compte tenu du grand nombre de menaces auxquelles notre système immunitaire est confronté, cette stratégie évite le piège consistant à trop éparpiller la mémoire immunologique. Nos ressources de mémoire immunologique ne sont pas illimitées – la survie à long terme nécessite d’établir des priorités pour nos ressources immunologiques.
La leçon à retenir est que les vaccins ne dureront, au mieux, que la même durée que l’immunité acquise par infection naturelle et s’estomperont souvent beaucoup plus rapidement car le vaccin ne peut souvent déclencher qu’une réponse immunitaire partielle par rapport à l’infection réelle. Ainsi, si la maladie elle-même ne produit pas de réponse immunitaire généralisée conduisant à une immunité durable, le vaccin ne le fera pas non plus. Et dans la plupart des cas, l’immunité acquise par la vaccination commencera à s’estomper beaucoup plus vite que l’immunité acquise avec une infection naturelle. Tous les fabricants de vaccins et responsables de la santé publique le savent bien ; qu’ils prétendent bizarrement que les vaccins COVID (basés sur la recréation de la protéine Spike S au lieu d’utiliser un virus entier), deviendraient en quelque sorte l’exception à la règle était un mensonge, et ils le savaient dès le premier jour. Cela devrait faire sonner votre alarme à plein régime.
Maintenant que nous avons acquis quelques connaissances de base à notre actif, regardons ce que nos responsables de la santé publique et les fabricants de vaccins auraient su à l’avance sur les coronavirus et les vaccins contre les coronavirus lorsqu’ils nous ont dit, au début du printemps 2020, que les vaccins COVID étaient la voie pour un retour à la normalité.
D’après une étude de 2003 [c’est moi qui souligne] : « Jusqu’à l’apparition du SRAS, les coronavirus humains étaient connus comme la cause de 15 à 30 % des rhumes… Les rhumes sont généralement des infections bénignes et spontanément résolutives, et des augmentations significatives du titre d’anticorps neutralisants sont constatées dans les sécrétions nasales et le sérum après l’infection. Néanmoins, certains individus malchanceux peuvent être réinfectés par le même coronavirus peu de temps après leur rétablissement et présenter à nouveau des symptômes. »
En d’autres termes, les coronavirus impliqués dans les rhumes (il y avait quatre coronavirus humains avant le SRAS, le MERS et le COVID), déclenchent tous une réponse immunitaire si faible qu’ils ne conduisent à aucune immunité durable. Et pourquoi le feraient-ils si, pour la plupart d’entre nous, la menace est si minime que les généralistes sont parfaitement capables de neutraliser l’attaque.
Nous savons également que l’immunité contre les coronavirus n’est pas durable non plus chez les autres animaux. Comme tout agriculteur le sait bien, les cycles de réinfection par les coronavirus sont la règle plutôt que l’exception parmi leur bétail (par exemple, les coronavirus sont une cause fréquente de pneumonie et de divers types de maladies diarrhéiques comme la diarrhée, la fièvre des transports et la dysenterie hivernale chez le bétail). Les calendriers annuels de vaccination à la ferme sont donc conçus en conséquence. Le manque d’immunité à long terme aux coronavirus est bien documenté dans la recherche vétérinaire chez les bovins, les volailles, les cerfs, les buffles d’eau, etc. De plus, bien que les vaccins contre les coronavirus animaux soient sur le marché depuis de nombreuses années, il est bien connu qu’aucun « totalement efficace chez les animaux. » Ainsi, comme le profil du vaccin contre la grippe qui s’estompe, ce que je vous ai montré plus tôt, aucun des vaccins contre le coronavirus animal n’est capable de fournir une immunité stérilisante (aucun n’étant capable d’arrêter 100% des infections, sans lesquelles vous ne pouvez jamais obtenir une immunité collective), et l’immunité partielle qu’ils offrent est bien connue pour s’estomper assez rapidement.
Qu’en est-il de l’immunité contre le cousin proche du COVID, le coronavirus mortel du SRAS, qui avait un taux de létalité de 11% lors de l’épidémie de 2003 ? D’après une étude de 2007 : « Les anticorps spécifiques au SRAS ont été maintenus pendant une moyenne de 2 ans… Les patients atteints du SRAS pourraient être sensibles à une réinfection > 3 ans après l’exposition initiale ». (Gardez à l’esprit que, comme pour toutes les maladies, la réinfection ne signifie pas nécessairement que vous allez attraper le SRAS « à part entière » ; l’atténuation de l’immunité après une infection naturelle a tendance à offrir au moins un certain niveau de protection partielle contre des conséquences graves pendant une période considérable de temps après que vous pouvez déjà être réinfecté et le transmettre à d’autres – nous en parlerons plus tard).
Et qu’en est-il du MERS, le coronavirus le plus meurtrier à ce jour, transmis par des chameaux en 2012 et qui avait un taux de mortalité d’environ 35 % ? Il a déclenché la réponse immunitaire la plus large (en raison de sa gravité), et semble également par conséquent avoir déclenché l’immunité la plus durable (> 6 ans).
Ainsi, prétendre qu’il y avait une chance que l’immunité collective contre le COVID soit tout sauf de courte durée était au mieux malhonnête. Pour la plupart des gens, l’immunité allait toujours s’estomper rapidement. Tout comme ce qui se passe après la plupart des autres infections par des virus respiratoires. En février 2020, les données épidémiologiques montraient clairement que pour la plupart des gens, le COVID était un coronavirus léger (pas aussi grave que le SRAS ou le MERS), il était donc pratiquement certain que même l’immunité contre une infection naturelle s’estomperait en quelques mois, et pas en années. C’était aussi une certitude que la vaccination n’allait donc, au mieux, qu’apporter une protection partielle et que cette protection serait temporaire, de l’ordre de quelques mois. C’est un cas de publicité mensongère et trompeuse s’il en est.
Si je peux laisser transparaître mes racines agricoles un instant, j’aimerais expliquer les implications de ce que l’on savait des vaccins contre les coronavirus animaux. Les veaux sont souvent vaccinés contre la diarrhée des veaux, causée par un coronavirus bovin, peu de temps après la naissance s’ils naissent pendant la saison printanière humide, mais pas s’ils naissent en plein été dans des pâturages luxuriants où le risque d’infection est plus faible. De même, les vaccins contre le coronavirus bovin sont utilisés pour protéger les bovins avant qu’ils ne soient confrontés à des conditions stressantes pendant le transport, dans un parc d’engraissement ou dans des enclos d’alimentation d’hiver. Les vaccins anti-coronavirus pour les animaux sont ainsi utilisés comme des outils pour renforcer temporairement l’immunité, dans des conditions très spécifiques, et uniquement pour des catégories d’animaux vulnérables très spécifiques. Après tout ce que j’ai exposé jusqu’à présent dans ce texte, l’utilisation ciblée des vaccins contre le coronavirus bovin ne devrait surprendre personne. Prétendre que nos vaccins contre le coronavirus humain seraient différents était un non-sens.
La seule raison rationnelle pour laquelle l’OMS et les responsables de la santé publique dissimuleraient toutes ces informations contextuelles au public alors qu’ils déployaient des confinements et proposaient des vaccins comme stratégie de sortie de crise était de provoquer une peur irrationnelle du public afin de pouvoir arguer malhonnêtement en faveur d’une vaccination de masse alors qu’ils auraient dû, au plus, se concentrer sur la vaccination ciblée des plus vulnérables uniquement. Cette supercherie était le cheval de Troie pour introduire des rappels de masse sans fin alors que l’immunité s’estompe inévitablement et que de nouveaux variants remplacent les anciens.
Maintenant, alors que toutes les limitations et tous les problèmes inévitables de ces vaccins sont en train de devenir apparents (c’est-à-dire l’affaiblissement de l’immunité induite par le vaccin, les vaccins ne s’avérant que partiellement efficaces, la montée de nouveaux variants et la population vaccinée attrapant et propageant manifestement le virus ― c’est-à-dire le phénomène de la fuite immunitaire des vaccins), la surprise dont font preuve nos autorités sanitaires n’est tout simplement pas crédible. Comme je vous l’ai montré, tout cela était à 100% à prévoir. Ils ont intentionnellement fait monter la peur et armé de fausses expectatives pour ourdir un tour de prestidigation de proportions mondiales, une substitution frauduleuse. L’immunité à la demande, pour toujours.
La fabrication de variants dangereux : les mutations virales dans des conditions de confinement – Leçons tirées de la grippe espagnole de 1918
À ce stade, vous vous dites peut-être que s’il n’y a pas d’immunité durable ni avec une l’infection ni avec la vaccination, alors peut-être les responsables de la santé publique ont raison de mettre en œuvre des injections de rappel pour nous protéger des séquelles graves, même si leurs méthodes pour nous les faire accepter étaient contraires à l’éthique, voire malhonnêtes ? Avons-nous besoin d’un régime à vie de rappels pour nous protéger d’une bestiole contre laquelle nous ne pouvons pas développer une immunité durable à long terme ?
La réponse courte est non.
Contrairement à ce que vous pourriez penser, l’évolution rapide des virus respiratoires à ARN présente en fait plusieurs avantages importants pour nous en tant qu’hôtes involontaires, qui nous protègent sans pour autant qu’ils nous fassent bénéficier d’une large immunité à vie. L’un de ces avantages est lié à l’évolution naturelle du virus vers des variants moins dangereux. L’autre est l’immunité croisée résultant d’une réexposition fréquente à des « cousins » étroitement liés entre eux. Je vais décortiquer ces deux sujets afin de vous montrer le système remarquable que la nature a conçu pour nous protéger… et pour vous montrer comment les politiques qui nous sont imposées par nos autorités de santé publique interfèrent sciemment avec ce système. Ils créent une situation périlleuse qui augmente notre risque à d’autres virus respiratoires (pas seulement pour le COVID), et peut même pousser le virus COVID à évoluer pour devenir plus dangereux, à la fois pour les non vaccinés et pour les vaccinés. Il y a des signes croissants que ce scénario cauchemardesque a déjà commencé.
« Dans la crise actuelle, le gouvernement n’est pas la solution à notre problème ; c’est le gouvernement qui est le problème. » Le président Ronald Reagan en 1981.
Commençons par les pressions évolutives qui conduisent normalement les virus à devenir moins virulents au fil du temps. Un virus dépend de son hôte pour se propager. Un hôte vivant est plus utile qu’un hôte alité ou mort, car un hôte vivant peut propager davantage celui-ci et sera toujours là pour attraper de futures mutations. Les virus risquent de devenir des impasses évolutives s’ils tuent ou immobilisent leurs hôtes. Les vecteurs de pestes sont arrivés, ont tué, puis ont disparu parce que leurs hôtes survivants avaient tous acquis une immunité collective. Les rhumes vont et viennent chaque année parce que leurs hôtes restent mobiles, propagent facilement les virus et n’acquièrent jamais une immunité de longue durée, de sorte que les hôtes de l’année dernière peuvent encore servir d’hôtes l’année suivante ― seuls ceux qui ont un système immunitaire faible ont des raisons de s’inquiéter. En d’autres termes, dans des conditions normales, les mutations qui sont plus contagieuses mais moins mortelles ont un avantage de survie par rapport aux variations moins contagieuses et plus mortelles.
Du point de vue du virus, le juste milieu évolutif est atteint lorsqu’il peut facilement infecter le plus d’hôtes possible sans réduire leur mobilité et sans déclencher une immunité à long terme chez la plupart de ses hôtes. C’est le ticket gagnant pour mettre en place un cycle durable de réinfection, pour toujours. Les virus à dérive génétique lente et aux stratégies de reproduction hautement spécialisées, comme la poliomyélite ou la rougeole, peuvent prendre des siècles ou plus pour devenir moins mortels et plus contagieux ; certains peuvent ne jamais atteindre le statut relativement inoffensif d’un virus du rhume ou de la grippe bénigne (par inoffensif, je veux dire inoffensif pour la majorité de la population, bien qu’extrêmement dangereux pour les personnes dont le système immunitaire est faible ou compromis). Mais, pour les virus à dérive génétique rapide, comme les virus respiratoires, même quelques mois peuvent faire une différence considérable. La dérive génétique rapide est l’une des raisons pour lesquelles la grippe espagnole a cessé d’être une maladie monstrueuse, mais pas la polio et la rougeole. Et toute personne ayant une formation en virologie ou en immunologie le comprend !
On parle souvent de pression évolutive comme si elle obligeait un organisme à s’adapter. En réalité, un simple organisme comme un virus est totalement aveugle à son environnement – tout ce qu’il fait est de produire aveuglément des copies génétiques de lui-même. La « pression évolutive » n’est en fait qu’une manière fantaisiste de dire que les conditions environnementales détermineront lesquelles de ces millions de copies survivront assez longtemps pour produire encore plus de copies d’elle-même.
Un humain s’adapte à son environnement en modifiant son comportement (c’est un type d’adaptation). Mais le comportement d’une seule particule virale ne change jamais. Un virus « s’adapte » au fil du temps car certaines copies génétiques, avec un ensemble de mutations, survivent et se propagent plus rapidement que d’autres copies avec un ensemble différent de mutations. L’adaptation des virus doit être considérée exclusivement à travers le prisme des changements d’une génération de virus à une autre, sur la base duquel les mutations ont un avantage concurrentiel sur les autres. Et cet avantage concurrentiel variera en fonction des types de conditions environnementales rencontrées par un virus.
Ainsi, la peur sciemment semée que le variant Delta soit encore plus contagieux laisse de côté le fait que c’est exactement ce à quoi vous vous attendez lorsqu’un virus respiratoire s’adapte à sa nouvelle espèce hôte. Nous devrions nous attendre à ce que les nouveaux variants soient plus contagieux mais moins mortels à mesure que le virus s’estompe pour devenir comme les plus de 200 autres virus respiratoires qui causent les rhumes et les grippes.
C’est aussi pourquoi la décision de confiner la population en bonne santé est si sinistre. Les confinements, les fermetures de frontières et les règles de distanciation sociale ont réduit la propagation parmi la population en bonne santé, créant ainsi une situation où les mutations produites chez les personnes en bonne santé deviendraient suffisamment rares pour être dépassées en nombre par les mutations circulant parmi les personnes alitées. Les mutations circulant parmi les personnes saines sont, par définition, les mutations les moins dangereuses puisqu’elles n’ont pas rendu leurs hôtes suffisamment malades pour les confiner au repos au lit. Ce sont précisément les variants que vous souhaitez diffuser afin d’étouffer la concurrence des mutations plus dangereuses.
Un hôte coincé au lit avec de la fièvre et qui ne dîne pas avec des amis est limité dans sa capacité à infecter les autres par rapport à un hôte infecté par une variété qui ne fait que faire toussoter son hôte. Tous les hôtes alités n’ont pas attrapé une mutation plus dangereuse, mais toutes les mutations dangereuses se retrouveront parmi les alités. Ainsi, au fil du temps, les mutations dangereuses ne peuvent rivaliser avec les mutations moins dangereuses que si la population entière est limitée dans sa capacité à sortir, à prendre des « bains de foule ».
Tant que la majorité des infections concerne les personnes en bonne santé, les variants les plus dangereux circulants parmi certaines des personnes alitées seront dépassés en nombre et deviendront des impasses évolutives. Mais lorsque les responsables de la santé publique ont intentionnellement restreint la propagation parmi les membres jeunes, forts et en bonne santé de la société en imposant des confinements, ils ont créé un ensemble de conditions évolutives qui risquaient de déplacer l’avantage évolutif compétitif des variants les moins périlleux vers des variants plus aggresifs. En nous enfermant tous, ils risquaient de rendre le virus plus dangereux au fil du temps. L’évolution ne vous attend pas en se tournant les pouces pendant que vous développez un vaccin.
Permettez-moi de vous donner un exemple historique pour démontrer que cette évolution rapide d’un virus vers des variants plus ou moins dangereux n’est pas juste théorique. De petits changements dans l’environnement peuvent entraîner des changements très rapides dans l’évolution du virus. La première vague de la grippe espagnole de 1918 n’a pas été particulièrement meurtrière, avec des taux de mortalité similaires à ceux de la grippe saisonnière ordinaire. Cependant, la deuxième vague n’était pas seulement beaucoup plus meurtrière, mais, fait assez inhabituel, était particulièrement meurtrière pour les jeunes plutôt que pour les personnes âgées et les personnes fragiles. Pourquoi la deuxième vague serait-elle la plus mortelle ? Et qu’est-ce qui ferait évoluer le virus si rapidement pour devenir à la fois plus mortel et mieux adapté pour s’attaquer aux jeunes ? À première vue, cela semblerait défier toute logique évolutive.
La réponse montre à quel point un virus est sensible aux petits changements de pression évolutive. La grippe espagnole s’est propagée au milieu des conditions de quasi-confinement de la Première Guerre mondiale. Au cours de la première vague, le virus a trouvé une énorme population de soldats piégés dans les conditions froides et humides des tranchées et une réserve presque infinie d’hôtes captifs alités dans des hôpitaux de campagne bondés. Au printemps 1918, jusqu’aux trois quarts de l’ensemble de l’armée française et la moitié des troupes britanniques avaient été infectées. Ces conditions ont créé deux pressions évolutives uniques. D’une part, elles ont permis l’émergence de variants bien adaptés aux jeunes. Mais, d’un autre côté, et contrairement aux temps normaux, les conditions exiguës de la guerre des tranchées et des hôpitaux de campagne ont permis à des variants dangereux qui immobilisent leurs hôtes de se propager librement avec peu de concurrence de variants moins dangereux qui se sont propagées à travers des hôtes plus mobiles. Les tranchées et les hôpitaux de campagne sont devenus les incubateurs de virus entraînant l’évolution des variants.
Normalement, les jeunes sont principalement exposés à des mutations moins dangereuses parce que les plus sains sortent tandis que les alités restent à la maison. Mais les conditions de confinements de la guerre ont créé des conditions qui ont effacé l’avantage concurrentiel des mutations moins dangereuses qui n’immobilisent pas leurs hôtes, entraînant la recrudescence de mutations plus dangereuses.
Grâce à la fin de la guerre, les conditions de quasi-confinements ont également pris fin, déplaçant ainsi l’avantage concurrentiel vers des mutations moins dangereuses qui pourraient se propager librement parmi les membres sains et mobiles de la population. Le caractère mortel de la deuxième vague de la grippe espagnole de 1918 est inextricablement lié à la Première Guerre mondiale, et la fin de la guerre est liée à la disparition du virus dans le contexte d’une saison régulière du rhume et de la grippe.
Il est donc fort probable que la grippe espagnole de 1918 n’aurait jamais été qu’une très mauvaise saison grippale sans l’effet amplificateur des conditions de confinement créées par un monde en guerre.
Cela soulève également la question, pour laquelle je n’ai pas de réponse, si la stratégie de confinement pendant COVID a été intentionnellement utilisée pour réduire la propagation parmi les personnes en bonne santé afin d’empêcher le virus de devenir inoffensif. J’utilise le mot « intentionnellement » et c’est un mot fort ― car la deuxième vague mortelle de la grippe espagnole de 1918 et ses causes ne sont guère secrètes dans la communauté médicale. Il faudrait être un idiot complètement casse-cou et totalement incompétent, ou un salaud cynique avec un programme, pour imposer une stratégie qui imite ces conditions d’amplification du virus. C’est pourtant ce que nos autorités sanitaires ont fait. Et ce qu’ils continuent de faire, tout en s’époumonant sans vergogne sur le risque de « variants » pour nous obliger à nous soumettre à la tyrannie médicale basée sur des vaccins obligatoires, des rappels sans fin et des passeports vaccinaux qui peuvent désactiver l’accès à notre vie normale. C’est du cynisme du meilleur tonneau.
Vaccins « imparfaits », facilitation de l’infection par des anticorps et effet Marek
L’expérience de la 2e vague de la grippe espagnole de 1918 soulève également une autre question : quelles sont les pressions évolutives créées par l’utilisation d’un vaccin « imparfait » (leaky vaccine) ?
Un vaccin qui confère une immunité stérilisante empêche le vacciné de pouvoir attraper ou de transmettre le virus. Ils deviennent une fin de non-recevoir pour le virus. Cependant, comme je l’ai déjà mentionné, la version actuelle de vaccins COVID, qui sont destinés à entraîner le système immunitaire à reconnaître les protéines Spike S, n’a pas été conçue pour créer une immunité stérilisante. De par leur conception, ils contribuent simplement à réduire le risque de conséquences graves en amorçant le système immunitaire. Les vaccinés peuvent toujours attraper et propager le virus ― c’est la définition même d’un vaccin qui fuit ― et les données épidémiologiques montrent très clairement que cela est en train de se produire partout dans le monde. Ainsi, les vaccinés et les non vaccinés sont également capables de produire de nouveaux variants. L’idée que les non vaccinés produisent des variants alors que les vaccinés ne le font pas est un mensonge éhonté.
D’un point de vue évolutif, il s’agit d’un scénario potentiellement dangereux. Ce qui a été fait en amoindrissant temporairement le risque d’hospitalisation ou de décès, mais sans mettre un coup d’arrêt à l’infection chez les vaccinés, c’est de créer un ensemble de conditions évolutives où un variant dangereux pour les non vaccinés peut se propager facilement chez les vaccinés sans rendre les vaccinés très malades. Faute d’un meilleur terme, appelons cela un variant « à double voie ». Ainsi, parce que les vaccinés ne sont pas cloués au lit par ce variant « à double voie ». Donc, parce que les vaccinés ne sont pas alités par ce variant « à double voie », ils peuvent continuer à le propager facilement, ce qui lui confère un avantage concurrentiel, même s’il est très dangereux pour les non vaccinés.
De plus, comme la vaccination COVID n’offre qu’une protection à court terme, dès que l’immunité s’estompe, les vaccinés eux-mêmes sont également à risque d’avoir des cas plus graves. Ainsi, cela crée une pression évolutive pour que le virus se comporte comme un virus de plus en plus contagieux mais relativement bénin tant que tout le monde est vacciné mais comme un virus dangereux mais également très contagieux dès que l’immunité temporaire s’estompe. L’appel à rappels tous les 6 mois est déjà là. (Mise à jour : maintenant, il est déjà révisé à 5 mois.)
Ainsi, la pandémie a vraiment le potentiel de devenir Une Pandémie des Non Vaccinés (le terme éhonté inventé par les responsables de la santé publique pour terrifier les vaccinés afin qu’ils intimident leurs pairs non vaccinés), mais une réalité déformée parce que si un variant « à double voie » fait son apparition, ce seront les non vaccinés (et ceux dont les rappels sont périmés) qui auront des raisons de craindre les vaccinés, et non l’inverse comme semblent le croire tant de citoyens effrayés. Et le résultat final serait que nous deviendrions tous dépendants en permanence des rappels vaccinaux tous les 6 mois, ad aeternam.
Pas si vite, vous pourriez dire, le tableau des vaccins contre la grippe montré plus tôt n’a jamais non plus fourni d’immunité stérilisante. Le vaccin contre la grippe est notoirement perméable (leaky), mais n’est pas devenu plus dangereux, n’est-ce pas ? La réponse est compliquée car la comparaison est moins utile qu’il n’y paraît au premier abord. Tant que la majorité de la population ne se fera pas vacciner contre la grippe, les variants les plus dangereux seront confrontés à une concurrence féroce de la part des variants moins dangereux circulant parmi la population non vaccinée en bonne santé (les taux moyens de vaccination contre la grippe dans la plupart des pays occidentaux se situent entre 38 et 41 %, la plupart des autres pays du monde faisant très peu de vaccinations contre la grippe). Et comme le vaccin n’est efficace qu’à 40 % au départ et que l’immunité s’estompe rapidement après le vaccin, le vaccin contre la grippe n’offre pas beaucoup de protection au départ, réduisant ainsi le risque que des mutations distinctes circulent parmi les vaccinés. Et la santé publique se trompe souvent sur la souche (la grippe a de nombreuses souches qui évoluent constamment, il y a donc beaucoup de conjectures pour créer la bonne formule de vaccin chaque année). En d’autres termes, le manque de couverture universelle et une mauvaise protection empêchent probablement l’émergence d’un variant « à double voie ».
De plus, la vaccination contre la grippe n’est pas uniformément répartie dans la population. Ce sont principalement les personnes vulnérables et ceux qui travaillent autour d’eux qui sont vaccinées, tandis que les enfants, les jeunes adultes et les autres membres en bonne santé de la société ne le sont pas. Ainsi, même si des variants plus mortels devaient survenir dans les maisons de retraite ou les hôpitaux, le nombre élevé de visiteurs en bonne santé non vaccinés dans ces établissements apporterait constamment des variants moins mortels et plus contagieux, empêchant ainsi des variants plus dangereux de gagner un avantage concurrentiel dans les maisons de retraite ou en milieu hospitalier. Mais si les vaccinations « imparfaites » contre la grippe devaient être étendues à tout le monde, ou si les populations des maisons de retraite continuent d’être isolées du reste de la société pendant les confinements COVID, les choses pourraient commencer à être un peu différentes.
Cependant, ce contre quoi je mets en garde est loin d’être théorique. Il existe un exemple très clair (bien connu des responsables de la santé publique et des développeurs de vaccins), dans l’industrie avicole où un vaccin universel « imparfait » a poussé un virus à évoluer pour devenir extrêmement mortel pour les poulets non vaccinés. C’est ce qu’on appelle l’effet Marek. Tout a commencé par un vaccin « imparfait » qui a été déployé pour lutter contre un virus de l’herpès dans des poulaillers industrialisés à haute densité. Les poulets vaccinés ont été protégés des conséquences graves mais ont néanmoins continué à attraper et à propager le virus, de sorte que la pression évolutive a conduit à l’émergence d’un variant « à double voie » qui est devenue la souche dominante de ce virus de l’herpès. Il continue de se propager parmi les poulets vaccinés sans les tuer, mais tue jusqu’à 80 % ou plus des oiseaux non vaccinés s’ils sont infectés. Ainsi, un flot incessant de vaccinations est désormais nécessaire juste pour maintenir le statu quo. Je parie que l’industrie pharmaceutique est tout sourire avec tous ces poulets dépendants à leur came – vous parlez d’un public captif !
Il n’est pas certain que cela se produise avec les vaccins COVID, mais plus ce fiasco se poursuit et plus les taux de vaccination augmentent dans le monde, plus il est probable que nous recréerons les conditions pour qu’une sorte d’effet Marek se développe. Un vaccin « imparfait » utilisé avec parcimonie pour protéger de petites poches d’individus vulnérables est très différent d’un vaccin à fuite appliqué à tout le monde. Le changement rapide de comportement de la grippe espagnole de 1918 devrait nous avertir tous qu’un virus peut s’adapter très rapidement en réponse à de petits changements dans la pression évolutive. Plus nous nous rapprochons de la vaccination universelle, plus grand est le risque que des vaccins qui fuient conduisent à des variants « à double voie » qui deviennent plus dangereux pour les non vaccinés.
Il y a un autre danger des vaccins qui fuient qui mérite d’être mentionné car les chercheurs commencent déjà à en voir les premiers signes, comme vous pouvez le voir discuté dans cet article publié le 9 août 2021 dans le Journal of Infection. C’est ce qu’on appelle la facilitation de l’infection par les anticorps (antibody-dependant-enhancement, ou ADE en anglais). Cela se produit lorsqu’un vaccin mal conçu entraîne des anticorps à reconnaître un virus comme un intrus sans être assez fort pour les tuer/neutraliser. Au lieu que le virus soit neutralisé à l’intérieur de l’anticorps lorsque l’anticorps l’attaque et « l’avale » (les anticorps enveloppent les intrus afin de les neutraliser), le virus s’empare de la cellule d’anticorps qui l’a attaqué et l’utilise comme hôte pour commencer à faire des copies de lui-même. Ainsi, l’anticorps attaquant ouvre la porte à l’intérieur de la cellule et devient l’hôte involontaire du virus, accélérant ainsi plutôt que stoppant l’infection.
La facilitation de l’infection par les anticorps (ADE) est un phénomène bien documenté dans les tentatives de développement de vaccins contre le virus VRS, la dengue et d’autres coronavirus. C’est l’une des raisons pour lesquelles les précédentes tentatives de développement d’un vaccin coronavirus humain contre le virus du SRAS ont échoué. Cela continuait de se produire dans les essais sur les animaux. Et de nombreux médecins ont averti dès le premier jour que cela arriverait aussi avec ces vaccins avec l’émergence graduelle de nouveaux variants suffisamment différents du variant original sur lequel le vaccin était basé. L’ADE n’apparaît pas le lendemain de la vaccination. Il apparaît progressivement au fur et à mesure que de nouveaux variants se répandent, différents des variants précédents.
Citation de l’étude susmentionnée : « l’ADE peut être une préoccupation pour les personnes recevant des vaccins basés sur la séquence Spike de la souche Wuhan d’origine (soit des vecteurs d’ARNm soit des vecteurs viraux). Dans ces circonstances, les vaccins de deuxième génération avec des formulations de protéines Spike S dépourvues d’épitopes structurellement conservés liés à l’ADE devraient être envisagés. »
En d’autres termes, votre vaccination précédente ne vous protège que jusqu’à ce que de nouveaux variants apparaissent, puis l’entraînement que votre vaccination précédente a donné à votre système immunitaire devient un handicap lorsque votre système immunitaire bascule de la protection à l’augmentation de votre risque auprès la maladie. Votre seul moyen de vous protéger est d’obtenir consciencieusement votre prochain rappel de « mis à jour » pour vous protéger pendant les prochains mois. Vous devenez un client pharmaco-dépendant du vaccin en permanence. Et vous feriez mieux d’espérer que la formulation de l’année prochaine ne se trompe pas. Et vous feriez mieux d’espérer que les mises à jour puissent vous protéger indéfiniment, car il y a aussi le risque que les mises à jour deviennent moins efficaces à mesure que le mauvais entraînement des rappels précédents commence à s’accumuler.
Cela donne une toute nouvelle tournure à l’exhortation « faites confiance aux scientifiques ». Votre vie sera littéralement à leur merci.
Je parie que l’industrie pharmaceutique sera aux anges avec tous ces poulets clients accros à la formulation de leurs doses – vous parlez d’un public captif ! Et quelle bonne affaire – les fabricants de vaccins ont obtenu une exonération de responsabilité et, en cas de problème, ils sont la personne de référence pour le résoudre…avec encore plus de rappels.
Et avec chaque rappel, vous pourrez rejouer à la roulette russe avec les effets secondaires : mort, maladies auto-immunes, réactivation de virus dormants, dommages neurologiques, coagulation sanguine, etc. Voici où en sont les effets secondaires signalés sur le système américain VAERS au moment de la rédaction (28 août 2021).
Les vaccins « imparfaits » jouent avec le feu. Tous les fabricants de vaccins et les autorités de santé publique étaient conscients du potentiel de facilitation de l’infection par les anticorps (ADE) avec le développement d’un vaccin contre le coronavirus. Pourtant, ils ont poussé à la vaccination de masse, dès le premier jour, sans terminer les essais à long terme destinés à écarter ce type de risque. Ils ont sciemment joué avec votre avenir dans leur empressement à vous faire suivre votre régime de rappels sans fin et de passeports vaccinaux. Pourquoi pas, si plus de boosters sont la solution en cas de problème. Ils peuvent toujours blâmer les « variants. » Les médias ne les contesteront pas – pas avec les milliards de dollars de publicité pour les vaccins qui battent le tambour.
Mises à jour de sécurité antivirus : immunité croisée grâce à une exposition répétée
Et maintenant, nous arrivons à la deuxième manière dont nos systèmes immunitaires bénéficient de l’évolution rapide des virus respiratoires à ARN et à la manière sinistre dont la politique de santé publique interfère avec ce système.
La grippe espagnole de 1918, autrefois mortelle, est toujours parmi nous aujourd’hui ; maintenant, elle fait partie de l’assortiment de virus qui causent le rhume et la grippe chaque hiver précisément parce que les variants ultérieurs ont évolué pour être moins mortels. Aussi désagréable que soit la saison de la grippe, pour la plupart d’entre nous, elle n’est pas mortelle à moins d’avoir un système immunitaire faible ou compromis. Mais chaque exposition ultérieure apprend à notre système immunitaire à suivre son évolution progressive au fil du temps.
En d’autres termes, l’exposition annuelle à la dernière souche de virus du rhume ou de la grippe fonctionne comme une sorte de mise à jour de la sécurité antivirus pour vous préparer en partie à la suivante. Le déclin de l’immunité et les mutations changeantes signifient que vous ne serez jamais à 100% immunisé contre la suivante, mais tant que les mises à jour sont suffisamment fréquentes, vous n’aurez jamais non plus 0% d’immunité. Il y aura toujours suffisamment de continuité pour vous protéger des conséquences les plus graves, à moins que vous n’ayez la malchance d’avoir un système immunitaire faible. C’est pourquoi on l’appelle immunité croisée.
Un large éventail de virus circulant pendant la saison des rhumes et de la grippe rend moins probable de mourir ou de tomber gravement malades lorsque nous sommes exposés à un nouveau « variant » de Londres, de l’Inde ou du Brésil, ou dans le cas que nous soyons exposés à un nouveau « cousin » comme le COVID-19, sortant en catimini d’une grotte de chauves-souris ou d’un marché d’animaux vif ou s’échappant d’un laboratoire à Wuhan.
Mais quand nous y pensons un instant, ce qui était autrefois dangereux lorsque c’était nouveau deviendra notre allié le plus important à l’avenir pour nous protéger du risque nouveau. Tant que nous sommes fréquemment réexposés, avant que l’immunité ne tombe à zéro, l’immunité à réaction croisée est la seule stratégie évolutive réaliste que les humains ont pour se protéger du prochain variant viral ou du « cousin » viral de ces virus respiratoires à mutation rapide.
Avec une immunité réactive croisée restante suffisante depuis votre dernière exposition, l’exposition au dernier variant d’un virus peut simplement entraîner la mise à jour de votre système immunitaire sans même que vous ne remarquiez quoi que ce soit. C’est ce que signifie avoir une infection « asymptomatique ». Avant de commencer à tourmenter les personnes bien portantes avec des tests PCR sans fin pour nous faire prendre conscience de toutes ces « infections asymptomatiques », nous recevions constamment une foultitude de ces « mises à jour de sécurité antivirus » chaque fois que nous rencontrions l’un des plus de 200 virus respiratoires circulant parmi nous, souvent sans même remarquer « l’infection ».
Beaucoup de ces rencontres sont asymptomatiques car notre système immunitaire est capable de les neutraliser sans même activer suffisamment de couches de nos défenses pour déclencher des symptômes. Presque tout le monde reçoit chaque année quelques mises à jour du système immunitaire contre les virus qui causent les rhumes, mais seul un petit pourcentage deviendra très malade. Les autres peuvent avoir juste le nez qui coule un peu ou ne présenter aucun symptôme.
Les tests PCR à grande échelle pendant le COVID ont créé une panique massive à propos de chaque mise à jour COVID asymptomatique alors que nous aurions dû nous concentrer uniquement sur les personnes atteintes d’une maladie symptomatique grave. Il n’y a jamais eu de raison valable de déployer des tests PCR auprès des citoyens asymptomatiques, si ce n’est pour accroître la peur de la population afin de les rendre réceptifs à la vaccination de masse.
Donc, dans un sens, ces 201 virus respiratoires qui causent nos rhumes et grippes ne sont pas seulement un inconvénient, ils sont la solution naturelle aux mises à jour logicielles ― même s’ils sont dangereux pour ceux dont le système immunitaire est affaibli, pour le reste d’entre nous notre système immunitaire dépend d’eux pour nous donner une protection partielle contre les nouvelles souches qui émergent par mutation ou lorsque de nouvelles souches franchissent les barrières entre espèces. Se débarrasser de ceux qui circulent déjà dans la société nous rendrait plus vulnérables aux nouveaux variants qui émergent. L’ajout de 200 autres nous donnera encore plus de sécurité une fois passé notre premier contact.
L’éradication d’un virus respiratoire relativement bénin n’est donc pas un objectif souhaitable. Mais le faire passer à l’arrière-plan est un objectif de santé publique souhaitable afin que ce qui était autrefois dangereux puisse continuer à nous protéger contre le variant suivant grâce à une immunité à réaction croisée. Une protection ciblée pour les personnes vulnérables, et non des confinements, a toujours été la seule réponse de santé publique réaliste à ce virus respiratoire, à moins que quelqu’un ne veuille saisir l’occasion pour inciter le public à se faire vacciner en masse.
La nature a développé cette stratégie fascinante de contre-mesures immunologiques de mise à jour automatique en nous testant continuellement avec des versions amoindries de précédents virus respiratoires étroitement liés entre eux. Notre système immunitaire est donc un peu similaire à un haltérophile olympique dont les muscles non seulement restent forts mais deviennent encore plus forts en soumettant régulièrement ses muscles à un peu de stress. Notre système immunitaire fonctionne de la même manière : il doit être continuellement soumis à des tests de stress avec des défis légers contre ces virus à mutation rapide afin de développer un arsenal de défenses robustes pour nous protéger. C’est un concept que l’on appelle l’anti-fragilité, et qui a été décrit en détail par Nassim Taleb dans son livre révolutionnaire, Antifragile : Les bienfaits du désordre. Une fois que vous aurez compris ce concept, votre peur des « variants » se dissipera rapidement.
L’éradication de ces virus respiratoires à mutation rapide n’est donc pas seulement irréalisable, elle serait en fait dangereuse si nous réussissions car cela éliminerait les mises à jour de sécurité dont nous avons besoin pour nous protéger contre de nouveaux variants qui émergent des grottes de chauves-souris ou qui franchissent les barrières entre les espèces. Un nez qui coule cette année est votre protection contre le COVID-23. Votre immunité croisée contre cette grippe agaçante de l’année dernière pourrait bien vous sauver la vie si quelque chose de vraiment dangereux arrivait, à condition qu’elle soit au moins quelque peu liée à ce que votre système immunitaire a rencontré auparavant. Le COVID aurait facilement pu s’avérer aussi dangereux pour nous que la grippe espagnole s’il n’y avait pas eu la grâce salvatrice de l’immunité croisée. Comme le montre cette étude, pour 90 à 99 % d’entre nous, nous disposions déjà d’un certain niveau de protection contre le COVID grâce à une immunité à réaction croisée partielle acquise de l’exposition à d’autres coronavirus. Le pourcentage élevé d’infections qui s’avèrent asymptomatiques le confirme.
Quelqu’un devrait rappeler à Bill Gates, et à sa cour de lèche-bottes de la santé publique et aux sociétés pharmaceutiques qui lui jouent du pipeau à l’oreille que dans le monde naturel des virus respiratoires, la plupart d’entre nous n’ont pas besoin d’un régime de rappels sans fin pour nous protéger des variants COVID ― nous avons déjà un système parfaitement fonctionnel qui nous fournit constamment de nouvelles mises à jour. Les virus respiratoires sont une bestiole complètement différente par rapport à la variole, à la polio ou à la rougeole ; et prétendre le contraire n’est pas seulement idiot, c’est aussi criminel, parce que toute personne ayant une formation en immunologie le sait pertinemment. Mais c’est un moyen fantastique et très rentable d’effrayer une population survoltée pour qu’elle accepte des injections de rappel sans fin en remplacement des mises à jour antivirus naturelles que nous obtenons normalement des embrassades et des poignées de main. Protégez les personnes vulnérables. Arrêtez de vous attaquer au reste d’entre nous.
Un nouveau virus pas si nouveau que ça : l’épidémie du navire de croisière Diamond Princess a prouvé que nous avions une immunité croisée
Un virus qui est vraiment nouveau affecte tout le monde parce que personne n’a d’immunité partielle à réaction croisée préexistante contre lui. C’est pourquoi les maladies qui ont accompagné Christophe Colomb aux Amériques ont tué jusqu’à 95 % des populations indigènes d’Amérique du Nord et du Sud (voir Guns, Germs, and Steel, de Jared Diamond, traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés). Pour eux, ces maladies étaient nouvelles car ces populations n’y avaient jamais été exposées et ne disposaient donc pas des mises à jour de sécurité antivirus acquises lors d’infections préexistantes. Ils auraient grandement bénéficié de l’accès à un vaccin avant le premier contact.
Heureusement, le SARS-CoV-2 n’était pas ce genre de virus. Pourtant, les médias et les responsables de la santé publique ont attisé sans vergogne la crainte que ce soit le cas en utilisant le terme de scientifiquement exact de « nouveau » pour le décrire, sachant très bien que tous les scientifiques comprendraient qu’il s’agissait d’une souche nouvellement émergente alors que le public général conclurait rapidement qu’il s’agissait bien d’un virus entièrement nouveau (également appelé un nouveau virus par les scientifiques), comme lorsque la tuberculose ou la grippe ont été apportées par Colomb aux Amériques. C’était un exemple grotesque d’officiels de santé publique abusant de la terminologie scientifique, sachant très bien que le public prendrait le mot nouveau dans le sens dans lequel nous utilisons ce mot dans le langage de tous les jours et non selon la façon dans laquelle la communauté scientifique l’utilise.
Ce petit jeu a déclenché avec succès une vague de peur d’une telle amplitude que non seulement tout le monde cherche désespérément une injection « imparfaite » pour les aiguillonner vers la sécurité, mais ils ont pris tellement peur qu’ils ne connaîtront pas le repos que tous leurs amis, voisins et membres de famille n’en auront pas fait autant, même si cela nécessite des niveaux extrêmes de coercition pour finir le travail. Le Canada est même récemment allé jusqu’à rendre la vaccination obligatoire pour tous les employés fédéraux, les employés des sociétés d’État et pour les employés des entreprises sous réglementation fédérale ainsi que pour tous les voyageurs sur les avions et les trains commerciaux (CBC, August 13th, 2021) !
Malgré les chiffres effrayants diffusés par le gouvernement chinois au début de la pandémie, l’épidémie sur le bateau de croisière Diamond Princess a servi de boîte de Pétri par inadvertance pour étudier le virus COVID. Grâce à cet exemple, fin février 2020, nous savions que le COVID n’était pas un virus monstrueux comme la grippe espagnole de 1918, mais simplement une souche de coronavirus de plus, étroitement liée aux coronavirus précédents et que la plupart d’entre nous disposaient déjà d’un certain niveau d’immunité croisée pour nous protection.
Comment savons-nous cela? Le virus circulait librement à bord du navire, mais la létalité corrigée selon l’âge est restée entre 0,025 % et 0,625 % (c’est de l’ordre d’une mauvaise saison grippale et rien à voir avec le taux de mortalité de la grippe espagnole de 1918, qui se situait entre 2 % et 10 %). Seuls 26% des passagers sont testés positifs pour le virus et parmi ceux testés positifs 48% sont restés totalement asymptomatiques malgré l’âge avancé de la plupart de ces passagers !
Le Diamond Princess ne s’est pas transformé en une morgue flottante des époques révolues lorsque les navires porteurs d’une maladie étaient mis en quarantaine. Cela aurait dû être le premier indice que ce virus était tout sauf nouveau dans la compréhension courante du terme. Comme pour la plupart des virus du rhume et de la grippe, seuls ceux dont le système immunitaire était affaibli étaient en danger tandis que le restant des personnes s’en sortait avec peu ou pas de symptômes. Ce n’est tout simplement pas ainsi qu’un virus vraiment nouveau se comporte lorsqu’il rencontre une population sans aucune immunité croisée préexistante. La seule explication plausible de la faible létalité de ce virus (mortel pour certains, ennuyeux pour certains et asymptomatique pour la plupart des autres), est que la plupart des gens ont déjà une immunité croisée préexistante suffisante à cause de l’exposition à d’autres coronavirus.
La recherche a par la suite confirmé ce que l’épidémie sur le Diamond Princess avait révélé. L’immunité croisée. Comme je l’ai mentionné précédemment, des études comme celle-ci ont démontré que 90 à 99% d’entre nous avaient déjà un certain niveau résiduel de protection partielle contre le COVID. Et nous avons également découvert par la suite que la plupart des personnes qui ont été exposées au virus mortel du SRAS en 2003 ont peu à craindre du COVID, encore une fois en raison de l’immunité à réaction croisée. Le COVID n’a jamais été une menace mortelle pour la plupart d’entre nous.
L’important à retenir est que les données du Diamond Princess étaient déjà accessibles au public depuis fin février 2020. L’opération Warp Speed, l’initiative de développement de vaccins approuvée par le président Trump, a pourtant été annoncée le 29 avril 2020. Ainsi, nos autorités sanitaires nous ont sciemment et opportunément recommandé des confinements et promu les vaccins comme stratégie de sortie de crise alors qu’il était déjà clair que la majorité d’entre nous bénéficiaient d’un niveau de protection grâce à une immunité à réaction croisée.
L’exemple du Diamond Princess avait fourni une preuve sans équivoque que les seules personnes qui pourraient bénéficier d’un vaccin, même si celui-ci fonctionnait comme prévu, était le petit nombre de membres extrêmement vulnérables de la société dont le système immunitaire était affaibli. De même, les confinements auraient dû être recommandés uniquement pour les résidents des maisons de retraite (sur une base strictement volontaire pour protéger leurs droits), lorsque la pandémie serait en cours parmi le reste d’entre nous.
La seule explication plausible pour laquelle nos autorités sanitaires internationales ont ignoré l’exemple du Diamond Princess est qu’elles voulaient attiser la peur parmi le public et embobiner des politiciens crédules afin de réaliser de manière opportuniste un autre agenda de santé publique. Ils ont poussé à la vaccination pour tout le monde en sachant pertinemment que la plupart des gens n’en avaient pas besoin et que la protection s’estomperait rapidement même si les vaccins avaient été efficaces à 100 %, alors qu’ils savaient également que ce ne serait pas le cas non plus. Et pourtant, ils continuent à encenser ces vaccins en utilisant ces mêmes tactiques mensongères, encore aujourd’hui. L’eau ne coule pas d’elle-même vers le haut de la colline…
« Nous savons qu’ils mentent,
ils savent qu’ils mentent,
ils savent que nous savons qu’ils mentent,
nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent,
mais ils continuent à mentir. »
Attribué à Aleksandr Isayevich Soljenitsyne
Une maman a toujours raison : La vitamine D, jouer dans les flaques d’eau et les gros pulls
Tout comme pour les autres saisons du rhume et de la grippe, les personnes vulnérables au COVID sont en grande majorité celles dont le système immunitaire est affaibli : celles dont le système immunitaire s’arrête à l’approche d’une mort de vieillesse, et celles dont le système immunitaire est compromis en raison de conditions préexistantes graves qui réduisent la fonction immunitaire.
Pour tous les autres, qui ont un système immunitaire fort et une immunité croisée, nous avons peu à craindre du virus et de son flot incessant de mutations, à moins que notre système immunitaire ne soit temporairement affaibli par une maladie, des conditions environnementales ou des carences nutritionnelles.
Les rappels de votre mère concernant le fait de mettre un pull, un chapeau et des chaussettes sèches, et de rentrer votre chemise pour couvrir vos reins et de ne pas jouer dans les flaques d’eau ne visaient pas à prévenir l’infection par un rhume ou une grippe, mais à prévenir une infection symptomatique. La recherche a démontré qu’un refroidissement peut temporairement supprimer votre système immunitaire. Ainsi, se refroidir augmente le risque qu’une infection puisse entraîner une maladie symptomatique plutôt que de simplement mettre à jour votre système immunitaire par le biais d’une infection asymptomatique. Votre pull ne vous empêchera pas d’attraper une infection. Mais cela pourrait empêcher cette infection de se transformer en une maladie symptomatique. Cela pourrait faire la différence entre ne rien ressentir et se retrouver au lit avec de la fièvre.
De la même manière, faire le plein des vitamines C et D, bien manger, se reposer suffisamment, se câliner avec ses proches, adopter une attitude positive dans la vie et sourire à la vue d’un arc-en-ciel sont autant de stratégies qui contribuent à garder votre système immunitaire robuste. Ils n’empêchent pas l’infection, mais ils peuvent réduire le risque d’avoir un cas grave.
Demandez au personnel d’une maison de retraite ce qui arrive à leurs patients lorsque l’un de ces ingrédients importants manque : carences en vitamines et nutriments, mauvais sommeil, solitude et dépression préparent le tapis de bienvenue pour la grande faucheuse. Un système immunitaire temporairement déprimé ne peut pas produire une réponse immunitaire adéquate même lorsque nous avons une immunité à réaction croisée.
Nos autorités de santé publique le savent également toutes. Ce n’est pas un mystère. Pourtant, au lieu de promouvoir ces stratégies comme des moyens par lesquels les gens pourraient réduire leur risque de conséquences graves, ils ont systématiquement minimisé, ignoré ou qualifié ces stratégies de « fausses nouvelles » (Fake News). Maximiser le risque de décès. Ensuite, faites la promotion du vaccin comme la seule voie vers la sécurité. C’est criminel.
Vous ne pouvez pas contrôler les autres tout le temps pour éviter d’être exposé à un virus respiratoire. Le COVID Zéro est un fantasme autoritaire. Mais vous pouvez contrôler votre alimentation, votre sommeil et votre attitude afin que votre système immunitaire puisse lancer l’attaque la plus puissante possible. Il y a de fortes chances que vous ayez déjà toute l’immunité à réaction croisée dont vous avez besoin pour survivre à ce virus sans problème. Il faut se recentrer pour être libéré de la peur. Prenez bien soin de vous. Jouez au soleil avec vos amis. Et écoutez votre mère : rentrez votre chemise !
Le paradoxe : pourquoi le COVID-Zéro rend les gens plus vulnérables aux autres virus
Comme c’est si souvent le cas lorsque les politiciens essaient de gérer nos vies à notre place, la réponse du gouvernement au COVID n’est pas seulement mauvaise, elle nous rend en fait plus vulnérables, à la fois au COVID et aux autres virus respiratoires. Priver les patients des maisons de retraite de leurs proches, les enfermer dans l’isolement, confiner les gens chez eux, fermer les gymnases, nous plonger dans la dépression et nous paralyser avec la peur et l’incertitude garantit que notre système immunitaire fonctionnera à des niveaux sous-optimaux. Les mariages brisés, les enfants privés de contacts sociaux, l’insomnie, la flambée remarquable de l’obésité qui s’est produite pendant le COVID, et tant d’autres conséquences de ces stratégies mal conçues ont tous un impact sur notre capacité à monter une forte réponse immunitaire lorsque nous sommes inévitablement exposés à un virus respiratoire, quel qu’il soit.
Tout aussi dévastateur est qu’en perturbant nos contacts sociaux normaux, nous avons réduit la quantité d’entraînement que notre système immunitaire reçoit grâce à une exposition répétée à d’autres virus respiratoires. Un ordinateur qui cesse de recevoir des mises à jour de sécurité devient de plus en plus vulnérable aux nouvelles versions de ce virus. Il en va de même pour notre système immunitaire. Le COVID n’est pas le seul risque. N’oubliez pas qu’il y a plus de 200 autres virus respiratoires qui circulent également. Ils ne reçoivent peut-être pas beaucoup d’attention et peuvent être temporairement privés d’hôtes pendant que nous sommes claquemurés à la maison, mais ils n’ont pas disparu. Ils attendent. Et lorsqu’ils vont nous trouver, ils vont trouver des hôtes dont les mises à jour de sécurité antivirus sont obsolètes.
En d’autres termes, en brisant notre capacité à nous socialiser avec nos pairs, ce qui était autrefois relativement inoffensif devient plus dangereux pour nous, parce que notre système immunitaire est hors de pratique. Ce n’est pas un risque théorique. Nous commençons déjà à voir les retombées de ce manque de mises à jour, avec des conséquences mortelles.
Par exemple, la Nouvelle-Zélande a été félicitée au niveau international pour avoir adopté une politique COVID-Zéro et pour le faible nombre de cas de COVID qui en a résulté. Mais les fermetures, les mesures de distanciation sociale et les fermetures de frontières ont également eu un autre effet ― il y a eu une réduction de 99,9% des cas de grippe et une réduction de 98% des cas de virus RSV. Pas mal, n’est-ce pas ? Pas si vite…
Les systèmes qui dépendent de défis constants pour demeurer antifragiles deviendront fragiles si ces attaques cessent de se produire. Un arbre qui pousse à l’abri du vent se cassera lorsqu’il est exposé à la tempête.
La Nouvelle-Zélande paie maintenant les pots cassés de cette concentration à courte vue sur le COVID comme seul et unique risque. Ses hôpitaux sont pleins à craquer d’enfants. Mais ils ne sont pas hospitalisés par le COVID. Ils tombent malades avec le virus RSV en raison de la « dette immunitaire » qui s’est accumulée en n’étant pas continuellement exposés à tous les virus respiratoires qui composent la vie normale. Ces enfants sont, littéralement, la prochaine vague de victimes du COVID-Zéro. Être coupés de la vie normale les a laissés fragiles.
Au lieu d’être couverts d’éloges, il devient maintenant évident que « l’homme fort » autoritaire de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, et ses conseillers en santé publique, devraient être jugés pour négligence grave pour avoir ignoré les recherches établies de longue date sur la façon dont notre système immunitaire dépend de l’exposition continue aux virus respiratoires afin de rester en bonne santé.
Tant que nos contacts sociaux sont restreints, nous devenons tous de plus en plus vulnérables à tous ces autres virus respiratoires en raison de la « dette immunitaire » qui s’est accumulée pendant les confinements et aux règles de distanciation sociale. Il s’avère que les poignées de main et les embrassades ne sont pas seulement un baume pour l’âme. Nos responsables de la santé publique ont du sang sur les mains pour nous avoir privés de notre vie normale.
Ce risque accru pour d’autres virus n’est pas un résultat inattendu ; il y avait beaucoup de médecins qui ont mis en garde précisément contre ce risque alors que les confinements étaient imposés. Par exemple, le Dr Dan Erickson et le Dr Artin Massihi ont mis en garde contre ce phénomène en mai 2020. YouTube a censuré leur vidéo. Pourtant, ils citaient une science établie de longue date qui était incontestée jusqu’à ce que la société perde collectivement la tête en 2020.
L’immunité en tant que service rentre en piste – Un modèle commercial basé sur l’abonnement pour l’industrie pharmaceutique (c’était toujours une question d’argent !)
Comme vous pouvez le voir d’après tout ce que j’ai exposé dans cet essai, ce rêve fiévreux déclenché par un vaccin douteux n’a jamais été une solution réaliste pour arrêter le COVID. Au mieux, si les vaccins fonctionnaient comme annoncé, ils n’auraient jamais pu être qu’un outil parmi beaucoup d’autres pour fournir aux personnes vulnérables une protection ciblée pendant que le reste d’entre nous continuaient à mener notre vie normale, en grande partie non affectés par les mises à jour périodiques de notre sécurité antivirus par exposition au virus naturel.
Le COVID-Zéro dans toutes ses versions était un fantasme.
Mais ce n’était pas un fantasme accidentel.
L’eau ne coule pas vers le haut d’elle- même.
Tous les responsables de la santé publique dans le monde ont la formation nécessaire pour savoir que ce qu’ils ont promu, depuis le premier jour, est du charabia. Ce que j’ai exposé dans cet essai sont des connaissances en virologie et l’immunologie plutôt basique. Ce qui soulève une question plutôt alarmante : comment un virologue, un immunologiste, un fabricant de vaccins ou un responsable de la santé publique peut-il sciemment promouvoir un tel mensonge ?
Pourquoi y a-t-il une telle obsession aveugle à nous amener à prendre un vaccin dont la plupart des gens n’ont pas besoin et qui ne pourra jamais fournir une immunité collective de longue durée ?
Nul mystère de savoir pourquoi des politiciens écervelés pourraient tomber dans ce fantasme ; ils ne peuvent être plus compétents que leurs conseillers. Et les politiciens étant des opportunistes sans vergogne, il n’est pas surprenant qu’ils exploitent maintenant la situation pour accroitre leurs pouvoirs et exploiter cette nouvelle économie dirigiste dans la poursuite de leurs objectifs idéologiques – la redistribution, le bilan carbone zéro, les systèmes de score de crédit sociaux, appelez ça comme vous voudrez. Dans ce monde Orwellien, si vous disposez d’un porte-voix et d’un rêve utopique, le monde vous appartient, du moins tant que l’orchestre continue de jouer et que les fourches peuvent être bannies de la rue.
« Il ne faut jamais laisser jamais une crise grave se perdre. Et ce que je veux dire par là, c’est que c’est une opportunité pour faire des choses que vous ne pouviez pas faire auparavant » Rahm Emmanuel
« Je crois vraiment que le COVID a créé une fenêtre d’opportunité politique… » Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada
Mais nos responsables de la santé publique et nos organisations internationales de santé sont formés pour être plus au fait. Pourtant, ils ont déclenché ce cauchemar en violation de toutes leurs propres directives de planification en cas de pandémie établies de longue date. Ils savent que l’éradication est impossible. Ils savent que la plupart d’entre nous ont déjà une immunité à réaction croisée. Ils savent que la plupart d’entre nous sont en assez bonne santé pour que notre système immunitaire puisse nous protéger contre les conséquences graves de ce virus. Ils connaissent les conséquences négatives imposées à notre système immunitaire lorsqu’on nous empêche de vivre une vie normale. Ils savent qu’ils augmentent notre risque d’infection par d’autres virus en nous empêchant de socialiser. C’est leur boulot de savoir ces choses. Et, comme je l’ai démontré, ils le savent bien, et depuis le premier jour.
Mais que se passerait-il si une industrie pharmaceutique sans retenue pouvait manipuler les politiques de santé publique en influençant des politiciens, des décideurs et des agences de santé publique grâce à de généreux dons ? Et si les frontières entre les agences de santé publique, les organisations internationales de santé publique et les sociétés pharmaceutiques s’estompaient à un point tel que chacun a intérêt à renforcer leurs intérêts mutuels ? Et s’ils en étaient tous venus à croire que les vaccins contre les virus respiratoires sont le Saint Graal de la santé publique (et des financements généreux), même s’ils doivent prendre des libertés avec la vérité pour que l’humanité les accepte et même s’ils doivent faire un peu de mal pour réaliser le « plus grand bien » d’un futur imaginaire ?
Et si le pantouflage entre les sociétés pharmaceutiques, la santé publique et les organisations internationales de santé avait créé une sorte de pensée unique aveugle au sein de cette sainte trinité ? Que se passe-t-il si quelqu’un pris dans ce système est obligé de se mordre la langue parce que parler peut porter un coup fatal à sa carrière ? Et si beaucoup de ceux qui étaient pris dans le système croyaient vraiment aux mensonges, malgré une vie d’entraînement qui devrait leur indiquer le contraire ? L’effet puissant de la pensée de groupe (« groupthink »), démontré par l’expérience de Ash sur le conformisme, peut rendre les gens aveugles à ce qu’ils voient. Même les rois médiévaux savaient qu’ils avaient besoin d’un bouffon pour empêcher le roi d’attraper la grosse tête. Mais que se passe-t-il si, dans les salles consacrées de cette sainte trinité, lorsque tous les bouffons de cour ont depuis longtemps été purgés ou réduits au silence ?
« C’est dangereux d’avoir raison quand le gouvernement a tort. » Voltaire
Une citation qui résume au mieux la réflexion au sein de bon nombre de nos institutions de santé publique nous provient de Peter Daszak, le directeur d’EcoHealth Alliance, une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui travaille en étroite collaboration avec des agences de santé publique comme les National Institutes of Health (NIH) et les organisations intergouvernementales comme l’OMS (publiée dans un rapport de 2016 de l’Académie nationale des sciences) : « Daszak a réitéré que, jusqu’à ce qu’une crise de maladie infectieuse soit bien réelle, présente et à un seuil d’urgence, elle est souvent largement ignorée. Pour pérenniser le financement au-delà de la crise, a-t-il déclaré, nous devons accroître la compréhension du public de la nécessité de MCM [contre-mesures médicales], telles qu’un vaccin pan-grippal ou pan-coronavirus. Les médias sont un acteur clé, et les financements suivent le battage. Nous devons utiliser ce matraquage à notre avantage pour résoudre les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils constatent des bénéfices à la fin du processus, a déclaré Daszak. » [C’est moi qui souligne]
En présence de tant de conflits d’intérêts, en l’absence des freins et contrepoids fournis par les droits individuels, et dans l’atmosphère d’opprobre de la cancel culture qui a infecté toutes nos institutions publiques, et avec tant de donateurs institutionnels (privés et gouvernementaux), épris de projets d’ingénierie sociale et aveuglés par leur propre arrogance, il serait peut-être plus surprenant que cette hystérie alimentée par les vaccins ne se soit pas produite.
Au vu des circonstances, ce qui s’est passé semble presque inévitable. Aux yeux des groupes pharmaceutiques avides de profits et des institutions de santé publique nationales et internationales avides de financement, ce virus doit ressembler à une manne tombée du ciel. Ils doivent se sentir comme un renard qui a été invité dans le poulailler par des poulets bien gras qui le supplient d’être plumé.
Si l’histoire ne se répète jamais, elle bégaie souvent. Ce qui a émergé pendant le COVID est simplement une répétition en plus grand, en mieux et en plus audacieux de ce qui s’est passé pendant l’hystérie de la grippe porcine en 2009. J’aimerais partager quelques citations avec vous – et gardez à l’esprit qu’elles concernent le scandale de la grippe porcine de 2009, et non le COVID :
Extrait d’un article de 2010 intitulé : Le Parlement européen va enquêter sur l’OMS et le scandale « pandémique » [c’est moi qui souligne] :
« Dans sa déclaration officielle au Comité, Wodarg a critiqué l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les responsables de l’OMS, déclarant qu’elle a conduit à une situation où « des millions de personnes en bonne santé sont inutilement exposées aux dangers de vaccins mal testés », et ce, pour une souche de grippe « beaucoup moins nocive » que toutes les épidémies de grippe précédentes ».
« Pour la première fois, les critères de l’OMS pour une pandémie ont été modifiés en avril 2009 lorsque les premiers cas au Mexique ont été signalés, pour faire non pas du risque réel d’une maladie mais du nombre de cas de la maladie [la] base pour déclarer la « Pandémie ». En classant la grippe porcine comme [une] pandémie, les nations ont été obligées à mettre en œuvre des plans de pandémie et également à acheter des vaccins contre la grippe porcine. »
Et voici une série de citations encore plus révélatrices d’un rapport de 2010 publié par Der Spiegel intitulé : Reconstruction d’une Hystérie Collective – La Panique de la Grippe Porcine de 2009 :
« Les chercheurs de plus de 130 laboratoires dans 102 pays sont constamment à la recherche de nouveaux agents pathogènes de la grippe. Des carrières et des institutions entières, et beaucoup d’argent, dépendent des résultats de leurs travaux. « Parfois, vous avez l’impression que c’est toute une industrie qui attend presque qu’une pandémie se produise », explique l’expert de la grippe Tom Jefferson, d’une organisation internationale à but non lucratif de santé appelée Cochrane Collaboration. « Et tout ce qu’il a fallu, c’est qu’un de ces virus de la grippe mute pour lancer la machine. »
« Cela signifie-t-il qu’une évolution très modérée de la pandémie n’a même pas été envisagée dès le départ ? En tout cas, les efforts pour minimiser les risques n’étaient pas les bienvenus, et l’OMS a clairement indiqué qu’elle préférait fonder ses décisions sur le pire des cas. « Nous voulions surestimer plutôt que sous-estimer la situation », explique Fukuda [Keiji Fukuda était le directeur général adjoint pour la santé, la sécurité et l’environnement de l’OMS à l’époque]. »
« Les médias ont également contribué à attiser les craintes. SPIEGEL, par exemple, avait extensivement couvert la grippe aviaire. Et maintenant, il consacrait un article de couverture au nouveau « virus mondial », une histoire bourrée d’inquiétudes quant à la possibilité que l’agent pathogène de la grippe porcine puisse muter en un horrible virus. »
« L’industrie pharmaceutique était particulièrement habile à maintenir cette vision vivace. »
« Nous nous attendions à une véritable pandémie et nous pensions que cela devait arriver. Personne n’a suggéré de repenser notre approche. »
« La grande majorité des experts en épidémies associent automatiquement le terme « pandémie » à des virus réellement agressifs. Sur le site Web de l’OMS, la réponse à la question « Qu’est-ce qu’une pandémie ? » incluait la mention « d’un très grand nombre de morts et de cas de la maladie » — jusqu’au 4 mai 2009. C’est à ce moment-là qu’un journaliste de CNN a souligné l’écart entre cette description et l’évolution généralement bénigne de la grippe porcine. L’élément de langage a été rapidement supprimé. »
« Parfois, certains d’entre nous pensent que l’OMS signifie Organisation mondiale de l’hystérie » (le sigle de l’OMS est, en anglais, WHO…), déclare Richard Schabas, l’ancien médecin hygiéniste en chef de la province de l’Ontario au Canada. »
« Un groupe avec des liens solides à Genève avait un fort intérêt à ce que la phase 6 soit déclarée le plus rapidement possible : l’industrie pharmaceutique. »
« Pendant ce temps, un débat avait éclaté pour savoir si l’Allemagne avait choisi le mauvais vaccin, le Pandemrix [il s’est avéré plus tard qu’il avait causé de la narcolepsie chez certains patients, qui est une maladie auto-immune]. Il contenait un nouveau type d’agent conçu pour augmenter son efficacité, connu comme un adjuvant, qui n’avait jamais fait l’objet d’essais humains à grande échelle en rapport avec l’antigène de la grippe porcine. Des millions de personnes étaient-elles sur le point de recevoir un vaccin qui avait à peine été testé ? »
« Mais les contrats pour Pandemrix avaient été signés en 2007, et ils sont entrés en vigueur automatiquement lorsque l’OMS a décidé de déclarer la phase 6. »
« Les ministres se sont sentis sous pression de toutes parts. D’un côté, les médias alimentaient les craintes du virus. Le tabloïd allemand Bild, en particulier, publiait presque quotidiennement de nouveaux récits d’horreur. De l’autre, les sociétés pharmaceutiques augmentant la pression et fixaient constamment de nouveaux ultimatums. »
« 9 octobre 2009 : Wolf-Dieter Ludwig, oncologue et président de la Commission des médicaments de l’Association médicale allemande, déclarait : « Les autorités sanitaires sont tombées dans le piège d’une campagne menée par les sociétés pharmaceutiques, qui étaient clairement en train d’utiliser une prétendue menace pour gagner de l’argent. »
« 21 octobre 2009 : Un titre de journal BILD, imprimé dans un jaune bilieux, mettait en garde : « Le professeur de grippe porcine craint 35 000 morts en Allemagne ! » Le nom du professeur était Adolf Windorfer, et sous la pression, il a admis avoir reçu des paiements de l’industrie, y compris de GSK et de Novartis. À côté du titre de BILD on pouvait voir une publicité pour l’Association allemande des sociétés pharmaceutiques. »
« Selon Wodarg, la classification de la grippe porcine par l’OMS comme pandémie a rapporté aux sociétés pharmaceutiques 18 milliards de dollars de revenus supplémentaires. Les ventes annuelles de Tamiflu, à elles seules, ont bondi de 435%, atteignant 2,2 milliards d’euros. »
Le remake de 2020-2021.
Et si, à l’émergence d’une nouvelle pandémie, des gens au secret avaient de façon opportuniste fait des vaccins le seul recours possible ? Et si tous les effets secondaires vaccinaux enregistrés sur VAERS et tous les risques qu’ils prennent avec nos vies n’étaient que des dommages collatéraux – un risque calculé dans l’investissement – afin de transformer leur rêve « d’immunité en tant que service » par abonnement en réalité.
Pour reprendre les mots de Bill Gates : « nous avons en quelque sorte attrapé l’ARNm à mi-chemin du pic de grande écoute. » Peut-être devrions-nous le croire – et rester bouche bée devant l’imprudence et le mépris qu’ils ont manifestés envers leurs concitoyens afin de capitaliser sur cette « fenêtre d’opportunité. » Carpe diem (saisissez le jour). Ne faites pas une montagne d’une taupinière. Gardez un œil sur le ballon…et sur les primes de fin d’année.
Et si le COVID-Zéro, dans toutes ses variations, n’était qu’une stratégie pour nous rassembler afin que nous nous alignions docilement pour une série interminable de rappels en échange de l’accès à nos vies ?
En d’autres termes, et si quelqu’un pouvait faire croire à nos dirigeants que le seul moyen de revenir à une vie normale serait que les vaccins remplacent le rôle que jouaient les embrassades et les poignées de main afin de nous mettre à jour avec les dernières mises à jour de sécurité antivirus ?
Et si, en nous privant d’une vie normale, ceux qui ont tout à gagner des vaccins pouvaient s’incruster à jamais au centre de la société en remplaçant artificiellement ce que notre système immunitaire faisait pour nous protéger contre les virus respiratoires courants à l’époque où nous étions encore autorisés à vivre une vie normale ?
Les gros titres racontent l’histoire :
« Le PDG de Pfizer dit que la troisième dose de vaccin Covid sera probablement nécessaire dans les 12 mois. » (CNBC, 15 avril 2021)
« Les variants pourraient être nommés d’après les constellations d’étoiles lorsque l’alphabet grec s’épuise, déclare le chef de l’OMS Covid. » (The Telegraph, 7 août 2021)
« Fauci avertit que les Américains pourraient être confrontés à des injections de rappel indéfiniment. » (Daily Mail, 13 août 2021, et le Dr Fauci lui-même sur YouTube, le 12 août 2021)
« Biden donne son accord aux injections de rappel 5 mois après la 2e dose » (Boston Globe, 27 août 2021)
Et si la mutation rapide des virus à ARN garantissait qu’aucun vaccin ne sera jamais pleinement efficace pour fournir une immunité durable, créant ainsi l’illusion que nous avons en permanence besoin de piqures de rappel ?
Et si les politiques pouvaient être convaincus de rendre la vaccination obligatoire afin d’empêcher les clients potentiels de se retirer ?
Et si, en s’appuyant sur les confinements pendant la saison hivernale, notre vulnérabilité aux autres virus augmentait, ce qui pourrait ensuite être utilisé pour rationaliser l’expansion des inoculations, dans un dérapage imperceptible, pour nous vacciner simultanément contre le VRS, la grippe, d’autres coronavirus, le rhume, et ainsi de suite, en sachant pertinemment que la protection qu’offrent ces vaccins contre les virus respiratoires n’est que temporaire ?
Et quels autres objectifs d’ingénierie sociale peuvent être intégrés à votre injection de rappel annuelle à l’avenir une fois que vous serez lié en permanence à ces vaccins annuels et aux passeports vaccinaux ? Dans une atmosphère d’hystérie, c’est un système mûr pour les abus de la part des opportunistes, des idéologues, des totalitaires avides de pouvoir et des ingénieurs sociaux malthusiens. La boule de neige n’a pas besoin de grossir par conception. L’extension de la mission se produit toute seule, une fois que la boîte de Pandore est ouverte aux vaccinations forcées et aux droits conditionnels. La route vers l’Enfer est souvent pavée de bonnes intentions… et d’hystérie.
Et si alors le COVID-Zéro et la stratégie de sortie par le vaccin n’étaient que l’équivalent mondial sanctionné par l’État d’un trafiquant de drogue créant une dépendance parmi ses clients pour continuer à pousser à la consommation de plus de médicaments ?
Et si tout cela n’était qu’un moyen de convaincre la société de la nécessité de « l’immunité en tant que service » par abonnement ? Le modèle commercial basé sur l’abonnement (ou une version de celui-ci), fait fureur de nos jours dans le monde de l’entreprise pour créer un public captif fidèle qui génère des flux d’argent fiables, durables dans le temps. Les abonnements ne concernent plus uniquement votre abonnement à la télévision par câble et à la salle de sport. Tout a été redésigné en « consommable. »
Netflix l’a fait avec les films.
Spotify l’a fait avec la musique.
Microsoft l’a fait avec sa suite Office.
Adobe l’a fait avec la suite d’édition Photoshop.
L’industrie des smartphones l’a fait avec des téléphones qui doivent être remplacés tous les 3 à 5 ans.
L’industrie du jeu l’a fait avec les jeux vidéo.
Amazon le fait avec des livres (c’est-à-dire Kindle Unlimited).
L’industrie alimentaire le fait avec des services de livraison de repas (c’est-à-dire Hello Fresh)
Uber le fait avec le covoiturage par abonnement.
Coursera le fait avec l’éducation en ligne.
Duolingo et Rosetta Stone le font avec l’apprentissage des langues.
Zoom le fait avec des réunions en ligne.
Monsanto et ses pairs l’ont fait aux agriculteurs avec une technologie de semences brevetées, qui ne peuvent pas être replantées légalement, et fait du lobbying pour essayer de légaliser l’utilisation de la technologie des semences Terminator (semences OGM stériles de deuxième génération pour empêcher leur utilisation en semaison).
Le secteur de la santé le fait avec des services médicaux de conciergerie, des applications de suivi de la condition physique (Fitbit), des applications de suivi du sommeil et des applications pour la méditation.
L’industrie de l’investissement le fait avec les terres agricoles, avec des investisseurs propriétaires des terres et les louant aux agriculteurs dans une sorte de renouveau moderne du système de métayage (Bill Gates est le plus grand propriétaire de terres agricoles aux États-Unis – êtes-vous surpris ?)
Blackrock et d’autres sociétés d’investissement tentent actuellement de le faire avec les maisons pour créer une catégorie permanente de locataires.
Et les autorités de santé publique et les fabricants de vaccins essaient de le faire avec des vaccins contre la grippe depuis des années, mais nous avons été obstinément peu coopératifs. Plus maintenant.
Vous vous souvenez quand le Forum économique mondial a prédit en 2016 que d’ici 2030 tous les produits deviendraient des services ? Et rappelez-vous leur tristement célèbre vidéo dans laquelle ils prédisaient « Vous ne posséderez rien. Et vous serez heureux. » Eh bien, le futur est là. Voilà à quoi ça ressemble. L’économie par abonnement. Et apparemment, cela inclut désormais également votre système immunitaire dans un compromis pour accéder à votre vie.
Revenons à la citation de Peter Daszak de tout à l’heure. Une deuxième lecture permet au message de vraiment toucher sa cible :
« Daszak a réitéré que, jusqu’à ce qu’une crise de maladie infectieuse soit bien réelle, présente et à un seuil d’urgence, elle est souvent largement ignorée. Pour pérenniser le financement au-delà de la crise, a-t-il déclaré, nous devons accroître la compréhension du public de la nécessité de MCM [contre-mesures médicales], telles qu’un vaccin pan-grippal ou pan-coronavirus. Les médias sont un acteur clé, et les financements suivent le battage. Nous devons utiliser ce matraquage à notre avantage pour résoudre les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils constatent des bénéfices à la fin du processus, a déclaré Daszak. »
N’est-il pas ironique qu’il ne se soucie même pas de la nature du vaccin qui est boosté ? Grippe ou coronavirus, cela ne faisait aucune différence. Il s’agissait toujours de financement. C’était toujours une question d’argent. Ça l’a toujours été. C’est toujours le cas.
La sainte trinité des sociétés pharmaceutiques, de la santé publique et des organisations internationales de santé, toutes s’exhortant les unes les autres dans leur soif d’un flux de trésorerie fiable : bénéfices des actionnaires, budgets plus importants et dons gouvernementaux. Leurs intérêts sont parfaitement alignés et les frontières entre eux sont floues à un point tel que chacun gagne à renforcer les intérêts des autres.
Et pourquoi les politiciens et les médias se plieraient-ils à la sainte trinité ?
Big Pharma a dépensé en moyenne 4,7 milliards de dollars par an entre 1999 et 2018 en lobbying et en contributions aux campagnes, rien qu’aux États-Unis !
Big Pharma débourse également 20 milliards de dollars US chaque année pour amadouer les médecins et 6 milliards de dollars US supplémentaires en publicités sur les médicaments, rien qu’aux États-Unis ! Il n’est donc pas surprenant que les médias traditionnels et les Big Tech trébuchent sur eux-mêmes pour ne pas bouleverser la ligne officielle – ils vivent et meurent par le tout-puissant dollar publicitaire. Ne mordez jamais la main qui vous nourrit.
Donc, ils dansent tous sur le même air pendant en vous faisant les poches et en vous piquant les bras, et tout le monde y gagne… sauf vous et moi. Nous sommes la vache à lait qui se fait traire. Nous sommes les serfs qui financent leurs largesses dans cette société néo-féodale où quelques grands acteurs possèdent les actifs et tout le monde est redevable à ceux au-dessus d’eux dans la hiérarchie pour l’accès à… eh bien à tout : la terre, les ressources, les droits, l’autonomie individuelle et même les systèmes immunitaires. Mon corps, leurs choix.
Et si, dans une atmosphère d’hystérie galopante, un État policier fondé sur la tyrannie médicale se créait, alimenté par un brassage toxique d’opportunistes égoïstes qui ont saisi l’occasion pour superposer leurs propres objectifs sur un virus fortuit, jusqu’à ce qu’un jour vous vous réveillez pour vous retrouver enchaîné et trait, comme une vache dans une étable laitière, sous la garde absolue d’un Louis XIV des temps modernes et de sa cour royale pleine de dealers, d’idéologues et de thurifères zélés ? Le visage moderne de la féodalité, mis à jour pour le 21e siècle. C’est le néo-féodalisme, imposé par une « immunité en tant que service » obligatoire, par abonnement.
Et si une société qui a perdu ses principes, une société qui a hâte de remettre la responsabilité individuelle à des « experts », une société qui est prise en otage par les foules du cancel culture, une société qui n’a plus de transparence sur les décisions prises par ses experts, une société dirigée par une classe politique moralisante et pleine d’opportunistes immoraux, une société qui est tombée tellement amoureuse du tout étatique que la bureaucratie et le copinage ont complètement effacé les freins et contrepoids auto-limitatifs d’une société libre et ouverte, et une société qui a élevé la sécurité en un nouveau type de culte religieux est une société qui n’a aucune immunité pour se protéger des prédateurs qui nous traitent comme du bétail ?
Aucune période de l’histoire n’a jamais manqué de vendeurs de potions magiques, d’idéologues et d’ingénieurs sociaux désireux d’embrigader la société dans la direction de leur choix. La plupart du temps, ils sont ignorés. Et si le seul vrai mystère alors était de savoir pourquoi la société est devenue si disposée à accepter le collier et le joug ?
Et si tout cela était aussi simple que cela ?
La voie à suivre : neutraliser la menace et passer un gilet par balles à la société pour empêcher que cela ne se reproduise.
Maintenant, nous savons que nous avons été trompés, comment on nous a eus et pourquoi. Une fois de plus. Tout comme lors du tour de passe-passe avec la grippe porcine en 2009. Mais cette fois-ci en plus grand, plus audacieux et en mieux. Ils ont appris de leurs erreurs. Nous, nous ne l’avons pas fait.
Mais maintenant que vous avez vu la supercherie, vous ne pouvez plus l’ignorer. Et maintenant que vous comprenez la menace et la façon et la façon dont vous avez été fait le dindon de la farce, il y a un poids qui se détache de vos épaules.
Quand vous savez qu’il y a une menace, mais que vous ne savez pas exactement de quoi il s’agit, chaque mouvement dans l’herbe peut être celui d’un tigre, d’un serpent ou d’un scorpion. C’est paralysant et épuisant de se défendre contre un spectre invisible et ils ont utilisé cette peur magistralement contre nous pour nous garder dans l’épouvante. Mais une fois que vous apercevez le tigre dans l’herbe, vous savez où diriger votre attention, vos pieds sont mobiles à nouveau, votre voix devient audacieuse et vous retrouvez la clarté de vos pensées pour vous défendre.
Le piège est visible. Il est temps de concentrer toutes nos forces sur l’arrêt de ce train fou avant qu’il ne nous fasse basculer de la falaise et tomber dans un état policier sans point de non-retour. Il faut se lever. Il faut s’exprimer. Et il faut refuser de jouer le jeu. Mais mettre un coup d’arrêt va nécessiter des millions de voix, tous avec le courage de dire NON – au travail, à la maison, à l’école, à l’église et dans la rue.
« L’action directe non violente cherche à créer une telle crise et à favoriser une telle tension qu’une communauté qui a constamment refusé de négocier est obligée d’affronter le problème. Elle cherche à dramatiser le problème de manière à ce qu’il ne puisse plus être ignoré. » Martin Luther King jr.
La conformité est le liant qui maintient la tyrannie debout. Alors que la non-conformité le brise. Une personne seule ne peut pas arrêter tout ça. Mais si des millions de personnes trouvent le courage d’élever leurs voix et le courage de refuser de participer au système sur ces termes médicaux tyranniques, cela plongera le système dans une telle crise et créera une telle tension que la communauté sera forcée d’affronter le problème. Sans suffisamment de camionneurs, personne ne mangera. Sans personnel médical suffisant, les hôpitaux fermeront. Sans le nombre requis d’ouvriers, les chaînes d’approvisionnement se briseront. Sans suffisamment de policiers, les lois ne pourront pas être appliquées. Sans assez d’éboueurs, les villes s’arrêteront. Sans suffisamment de caissiers, les centres commerciaux ne resteront pas ouverts. Sans suffisamment d’administrateurs, les institutions cesseront de fonctionner. Sans suffisamment de personnel, les entreprises perdront des bénéfices. Sans assez de serveurs, les restaurants ne pourront plus servir leurs clients. Et sans assez de clients, les entreprises seront mises à genoux.
La tyrannie n’est pas durable si le système s’enraye. Arrêtez sa course en vous transformant en épine dans le pied de tout le monde, jusqu’à ce qu’ils nous rendent nos libertés et mettent fin à cette mascarade ridicule. Ils essaient d’imposer des passeports vaccinaux et des vaccinations obligatoires. Mais on tient les cartes… mais seulement si on a l’audace de se lever même au risque de se retrouver seul. Le courage engendre le courage. C’était le pouvoir secret de Martin Luther King. Ce doit être le nôtre.
Maintenant que vous avez l’arnaque dans votre ligne de mire, vous connaissez également la recette simple pour faire disparaître ce virus avant que leurs politiques imprudentes n’en fassent réellement un virus redoutable. Souvenez-vous de 1918. Mettez fin à la guerre contre le virus. Que les jeunes sortent des tranchées. Laissez les gens retourner à leur vie. Offrez une protection ciblée pour les personnes vulnérables. C’est ainsi que ce virus s’estompera pour rentrer dans les livres d’histoire.
Il est temps d’être audacieux. Il est temps d’interpeller les fraudeurs. Et il est temps de reprendre les habitudes, les valeurs et les principes nécessaires pour réparer nos institutions démocratiques et scientifiques afin d’éviter que cela ne se reproduise.
Le féodalisme était un cloaque géant et puant de corruption égoïste. Les droits individuels, les marchés libres, le processus démocratique et un gouvernement limité étaient les antidotes qui ont libéré l’humanité de cette servitude hiérarchique. Il semble que nous ayons bouclé la boucle. La supercherie du COVID est un symptôme, pas la cause, d’un système défectueux.
La démocratie libérale moderne a été inspirée dans le monde entier par le système de freins et contrepoids que les pères fondateurs de l’Amérique ont construit pour empêcher le gouvernement d’être coopté par les intérêts particuliers de ses dirigeants, institutions, entreprises et citoyens les plus influents. L’encre était à peine sèche que ces principes ont commencé à être ignorés par ceux qui étaient de plus en plus enthousiastes à l’idée d’un arbitre tout-puissant pour gérer même les détails les plus intimes de la façon dont chacun gère sa vie. Après deux siècles et demi d’efforts, les admirateurs du tout gouvernemental ont réalisé le désir de leur cœur. Et quel cloaque glorieux et pourri de corruption égoïste.
Mais les principes énoncés par les pères fondateurs de l’Amérique restent aussi vrais aujourd’hui que le jour où ils ont été écrits et attendent d’être redécouverts. S’il y a un coupable qui mérite d’être plus blâmé qu’un autre pour le fiasco de ces 18 derniers mois, c’est bien la société elle-même, qui s’est laissée aller au chant des sirènes de l’extension sans fin du gouvernement, à l’illusion qu’il puisse jamais y avoir un arbitre vertueux et incorruptible. Celui qui crée la paperasserie, celui qui a les clés du trésor, celui qui exerce le pouvoir du percepteur, et celui qui commande ceux qui sont envoyés pour faire respecter les lois aura toujours un entourage de charlatans égoïstes, de demandeurs de rente, et de parasites qui le suivent partout où il va. Alors, il faut brider ces pouvoirs pour empêcher leurs petites mains de vous faire les poches et de s’immiscer entre vous et vos biens, votre liberté et votre corps. Vous n’avez pas besoin de meilleurs dirigeants. Vous avez besoin d’institutions moins puissantes. C’est ainsi que vous éviterez que cela se reproduise.
Liberté d’expression, droits individuels, propriété privée, propriété individuelle, concurrence, débat de bonne foi, un gouvernement limité, des impôts minimaux, une réglementation limitée et des marchés libres (le contraire du capitalisme de copinage sous lequel nous souffrons actuellement), ce sont les freins et contrepoids de cette société à l’épreuve des balles, contre les charlatans sans âme qui échouent aux postes de pouvoir dans des institutions gouvernementales gonflées comme des outres et contre les fraudeurs parasites qui cherchent à boire au biberon du gouvernement.
Oui, nous avons bien besoin d’une grande réinitialisation. Mais nous n’avons certainement pas besoin de la version par abonnement imaginée par le Forum économique mondial.
COPYRIGHT 2021 JULIUS RUECHEL POUR LA VERSION ORIGINALE
TRADUCTION : YVES-MARIE STRANGER
RELECTURE : CAROLE DUBAILE
VOUS POUVEZ LIBREMENT COPIER ET REPUBLIER CET ARTICLE: LICENCE CC AVEC ATTRIBUTION : “AUTEUR, JULIUS RUECHEL/TRADUCTEUR, YVES-MARIE STRANGER”
« L’une des leçons les plus tristes de l’histoire est la suivante : si on s’est fait rouler dans la farine pendant assez longtemps, on a alors tendance à rejeter toute preuve de s’être fait berner. On ne veut plus savoir la vérité. La supercherie nous a capturés et c’est tout simplement trop douloureux de reconnaître, même à soi-même, qu’on s’est fait avoir. Une fois que vous avez donné à un charlatan une emprise sur vous, le plus souvent c’est pour toujours. »
Carl Sagan, The Demon-Haunted World: Science as a Candle in the Dark (Le monde hanté par les démons : la science comme une bougie dans le noir).
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